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11 déc. 2011

Greenpeace : le fascisme vert à l’ère marketing

Géniale la dernière opération comm' des militants de Greenpeace ? L'organisation américaine de défense de l'environnement (qui ne cible que des intérêts européens) a ressorti ses vieilles ficelles pour escamoter le débat : images chocs, mauvaise foi et désinformation.

La stratégie de Greenpeace est immuable. Bardés de caméras et de banderoles hyper-calibrées, ils violent l'intimité ou le lieu de travail de personnes qui n'ont rien demander à personne... avant de se faire passer pour victimes une fois que les forces de l'ordre tentent d'intervenir.
De bonnes vieilles stratégies de propagande et de fausse désobéissance civique héritées directement des manuels trotskyste. Des méthodes malhonnêtes mais dont les médias raffolent tant elles sont raccoleuses et font de "bons sujets" selon le jargon communico-journalistique.

Car en effet, Greenpeace se situe depuis son origine à la confluence de deux traditions : celle de l'idéologie totalitaire à la sauce trotskyste et celle de la communication et du marketing (considérés comme une extentension du domaine de la lutte par d'ex-soixante-huitards reconvertis dans la comm').

Et l'intrusion lundi des commandos de Greenpeace sur différents sites nucléaires ne déroge pas à la règle : faire coûte que coûte une démonstration qui colle à l'idéologie de l'organisation... et tant pis si la réalité est plux complexe qu'il n'y paraît et si la démonstration est biaisée.

Pour Greenpeace, l'important est de faire des "images" qui marqueront l'opinion... En d'autres temps et sous d'autres cieux, cela s'appellait de la propagande et cela était considéré comme une régression par rapport à un débat démocratique rationnel et contradictoire.

On ne saura jamais si l'opération a permis de dévoiler des failles de sécurité dans le dispositif des centrales françaises car le parti-pris est trop évident et trop radical. Les militants de Greenpeace se sont lancés dans un jeu pathétique du chat et de la souris avec la gendarmerie pour pouvoir ensuite affirmer qu'ils étaient restés x heures en zone nucléaire.

Mais au-delà de la question de la sécurité nucléaire (qui mérite quand même mieux que ce coup de comm'), il faudra bien un jour se poser la question des motivations de Greenpeace.

L'organisation américaine, au financement ultra-opaque, est toujours en pointe pour dénoncer les périls environnementaux causés par les grands groupes européens sur le sol européen. Ils se font en revanche beaucoup plus discrets quand il est question des Etats-Unis.

Comprenne qui pourra ce double standard...

agoravox.fr

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