A la 16ème réunion conjointe des représentants du Hezbollah libanais et de ceux du Courant du Futur, présidée par Saad Hariri, les deux parties se sont penchées sur la crise politique, la désignation des commandants de l’armée et des forces de sécurité, la crise des ordures ménagères et des coupures d’électricité.
Hossein Al-Khalil, sous-secrétaire général du Hezbollah aux affaires politiques, et un certain nombre des députés du Hezbollah, au Parlement, ont examiné, avec les représentants du Courant du Futur, les conditions politiques et la situation économique et sociale du Liban. Selon la déclaration finale de cette réunion, les participants ont discuté des voies de sortie de la crise politique, du vide politique et des questions sécuritaires, obtenant des résultats, à ce propos.
Le Président du Parlement libanais, Nabih Berri, qui salue la poursuite des pourparlers entre le Hezbollah et le Courant du Futur, dit que cela pourrait baliser le terrain au règlement des différends intérieurs et à la désignation d’un nouveau président. A noter que les différends entre les groupes politiques libanais empêchent la désignation d’un nouveau président, pour remplacer Michel Sleimane, dont le mandat a touché à sa fin, le 25 mai 2014. Le pays souffre d’un vide politique, tandis que le Parlement et le gouvernement fonctionnent de manière bancale. En outre, des informations non-confirmées ont été rendues publiques, sur la démission du gouvernement de Tammam Salam. Malgré les crises qui pèsent sur le Liban, et, aussi, sur la région, tous les groupes, les partis et les personnalités libanais saluent la poursuite des discussions entre le Hezbollah et le Courant du Futur. Le Liban souffre, actuellement, de mauvaises conditions économiques, politiques et sécuritaires, et ses frontières sont exposées aux menaces terroristes, dues à la crise, en Syrie voisine. Dans la foulée, le ministre libanais des Finances, Ali Hassan Khalil, a averti que la persistance des différends entre les partis et les groupes politiques pourrait faire basculer le pays, dans une impasse économique, sans issue. Divisé sur la désignation d’un nouveau président, le Parlement libanais n’est pas en mesure d’adopter des projets de loi économiques.
Le Courant du Futur, patronné par Saad Hariri, assume, également, la présidence du Courant pro-occidental du 14 mars, et il empêche la désignation d’un nouveau président. Selon Nabih Berri, le Président du Parlement libanais, les pourparlers entre le Hezbollah et le Courant du Futur constituent une nécessité nationale et garantissent la paix, au Liban.
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