L’émissaire spécial de l’ONU, pour la Syrie, a quitté, mercredi, le pays, après ses consultations avec les autorités syriennes, sans donner des explications claires aux journalistes, au sujet des résultats de son voyage.Le voyage de Staffan de Mistura a été inutile et n’a apporté aucun résultat, comme cela avait été le cas, auparavant. Mercredi, quand l’émissaire spécial de l’ONU, pour la Syrie, quittait Damas, le gouvernement syrien a annoncé, dans un communiqué, que les Nations unies doivent adopter une position claire et transparente envers les groupes terroristes takfiristes et les crimes qu’ils commettent, en Syrie ou ailleurs.
Il est à rappeler que, simultanément au voyage de Staffan de Mistura, en Syrie, les groupes terroristes ont intensifié leurs activités, dans différentes régions, et ils ont, surtout, multiplié leurs attaques aux missiles contre les villes de Damas et d’Alep. Contre ces récentes attaques des groupes terroristes contre les deux grandes villes du pays, c’est-à-dire, Damas et Alep, au moins, 46 civils ont été tués, et 140 autres, blessés. La plupart des victimes de ces attaques étaient des femmes et des enfants.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a publié un communiqué, dans lequel il a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU et au secrétaire général, Ban Ki-moon, d’abandonner leur position sélective envers le terrorisme, en Syrie, et de condamner les attaques aux missiles contre Damas et Alep.
Le silence de l’ONU, face aux actions des gouvernements, qui soutiennent le terrorisme takfiriste, a été, également, critiqué par les autorités syriennes, lors du voyage de Staffan de Mistura, en Syrie. Le Président syrien, Bachar al-Assad, a déclaré que le silence de l’ONU, devant les actions des pays qui soutiennent le terrorisme, établi, clairement, la complicité des Nations unies avec les terroristes, eux-mêmes. Lors de sa rencontre avec l’émissaire spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, le Président Bachar al-Assad, à Damas, le président syrien a déclaré que la communauté internationale doit adopter une position ferme, face aux gouvernements, qui soutiennent les organisations terroristes et mettent en danger la sécurité et la paix, dans le monde.
Par ailleurs, Hamid Abel-Kheir, militant politique syrien, a estimé que la mission de Staffan de Mistura est très difficile : «Tous les Syriens souhaitent que la crise actuelle, dans leur pays, se règle par un mécanisme politique et par le dialogue. L’obstacle principal, qui se dresse devant le règlement politique de la crise syrienne, sont les interventions des puissances régionales et internationales, qui soutiennent les groupes terroristes, en Syrie, et qui empêchent le peuple syrien d’affirmer sa volonté», a déclaré Hamid Abel-Kheir.
Le ministre syrien de l’Information, Omran al-Zaabi, a soutenu la mission de l’émissaire spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, et a reconnu, lui aussi, qu’il a une tâche très difficile à entreprendre. Le ministre syrien de l’Information a rappelé que Damas a, toujours, eu une approche positive vis-à-vis de toute initiatives régionale et internationale, pour mettre fin à la crise, par le dialogue. Il a ajouté, pourtant, que cela n’empêche pas l’armée syrienne de continuer son combat contre les terroristes sauvages et sanguinaires, afin de libérer les régions, qui sont, encore, sous le contrôle de ces criminels. Le ministre syrien de l’Information a évoqué, ensuite, le soutien total des citoyens aux forces de l’armée, et il a ajouté que des milliers de jeunes ont rejoint, ces dernières semaines, les forces militaires et les groupes de la défense nationale, dans toutes les provinces du pays, pour se battre contre les rebelles armés et les groupes terroristes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire