Les récentes déclarations des ministres français et britannique des A.E mettent, clairement, en évidence que l'Occident se réfère toujours aux visions saoudo-sionistes vis-à-vis de la crise syrienne.
Lorsque les ministres français et britannique des Affaires étrangères s'en prennent à l'Ordre syrien et à la personne même du Président Bachar al-Assad, cela montre que ces gouvernements sont sortis du cadre de la raison et du rationnel. Cela prouve, aussi, que la question de la lutte contre le terrorisme, pour l'axe américain, se limite à des efforts soutenus, pour personnaliser la crise syrienne, afin d'affaiblir, ainsi, l'Ordre syrien.
Et dans ce cadre, il faut reconnaître la légitimité du gouvernement syrien, pour pouvoir se lancer dans une nouvelle étape des relations Damas/Occident. Par ailleurs, toute déclaration politique hostile et partiale des responsables de haut rang de l'Europe est considérée comme une simple tentative d'obtenir le soutien américain, dans cette période délicate de l'Histoire des pays européens. Il est vrai que les pays européens sont confrontés, actuellement, outre la crise économique, à une autre crise, qui risque de se produire, à cause du retour des terroristes, dans leurs pays. L'insistance de chacun de ces pays, tels que la France et la Grande-Bretagne, sur leurs positions hostiles envers la Syrie, les confrontera à des problèmes supplémentaires, dans ces deux domaines.
A noter que les évaluations d'ordre électorale, en Europe, constituent, d'ailleurs, une question compliquée. Suivant la norme politique régnant en Europe, il faut se rapprocher du lobby sioniste au pouvoir, pour obtenir la victoire. Idem, aux Etats-Unis. Le rôle des médias entre les mains des Juifs est majeur, car ce sont eux qui peuvent mettre fin à la vie politique de chaque Etat ou Parti européen. C'est pourquoi on constate, dans les pays européens, tels que la France et la Grande-Bretagne, que les diplomates et hommes politiques essaient de garder leur distance avec les lobbies sionistes.
Ceci dit, toute tendance à la personnalisation de la crise syrienne est, en fait, une demande sioniste, sur laquelle Tel-Aviv et les dirigeants saoudiens se sont mis d'accord. C'est par là qu'on peut décrire les cadres régissant l'étape prochaine de la crise syrienne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire