Simultanément à l’opération de l’armée libanaise contre les groupes terroristes et takfiristes, dans le Nord-est du pays, des sources sécuritaires ont fait part des agissements des militaires du régime sioniste, sur les frontières sud du Liban.
Selon des sources de sécurité à Beyrouth, une unité de l’armée du régime sioniste, épaulée par des blindés, a transgressé l’espace libanais, et tout en observant les frontières du sud-libanais, elle a procédé à des agissements, à proximité des fermes occupées de Chebaa.
Bénéficiant, aussi, d’un soutien aérien, les forces du régime sioniste ont été contraintes, suite à la vigilance de l’armée libanaise, de se retirer des frontières libanaises et de se positionner, à l’autre partie des frontières de la Palestine occupée. Les militaires du régime usurpateur, notamment après leur échec, dans la guerre de 33 jours contre le Liban, et l’adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, en 2006, ont, à maintes reprises, violé l’espace aérien, maritime et terrestre du Liban. Beyrouth a pour sa part porté plainte auprès du Conseil de sécurité, mais en raison du silence de cette instance internationale, les militaires israéliens ne cessent d’agresser l’espace libanais.
Les agissements de l’armée du régime sioniste, tout près des frontières méridionales du Liban, interviennent alors que l’armée libanaise, a visé, jeudi et vendredi, pour la première fois, les positions des terroristes takfiristes, dans les hauteurs de la localité de Ras Baalbek, dans le Nord-Est du pays, et tout en les faisant retirer, elle s’est installée sur les hauteurs stratégiques de la région. Par ailleurs, le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais Cheikh Naïm Qassem, a apporté son soutien à l’opération de l’armée libanaise, face aux terroristes takfiristes soutenus par certains pays arabes et occidentaux, avant de souligner : « Bien que les combattants du Hezbollah s’attellent à empêcher l’arrivée des terroristes, via le sol syrien, au Liban, toutefois, le danger des terroriste persiste encore et il faut le prendre au sérieux ».
Avec l’aggravation de la crise syrienne, au cours de ces deux dernières années, entre autres les agissements des groupes terroristes-takfiristes dans les régions frontalières du Liban notamment à Ersal, dans le Nord-est, ces régions, ont été, à plusieurs reprises, théâtre de puissantes explosions ou d’intenses combats entre les terroristes et les forces libanaises. Dans une telle conjoncture, le gouvernement et l’armée libanais s’emploient, à renforcer les forces militaires et de l’ordre, en vue d’enrayer l’extension de l’agression des terroristes-takfiristes ainsi que l’application de leurs plans visant à pousser le Liban dans le chaos. La mise en exergue du nouveau plan sécuritaire, au Nord et à l’Est du Liban, et le feu vert donné par le gouvernement de Beyrouth au recrutement de nouvelles forces, au sein de l’armée et des appareils sécuritaires, s’inscrivent dans le même cadre.
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