L’homme chargé d’élaborer les discours du Premier ministre est un militant communautaire et sioniste. Révélations.
Délicate omission de la part des médias traditionnels : en identifiant le « conseiller pour les discours » – officiellement nommé le 11 avril – du nouveau Premier ministre, Le Monde, Paris Match et Le Journal du dimanche ont passé sous silence ses connexions idéologiques pour le moins singulières. Âgé de 37 ans, Benjamin Djiane, désormais présenté comme la « plume » de Manuel Valls, n’est pas seulement un produit typique de l’élite française, passé par Sciences Po Paris et l’École de management de Lyon.
L’homme est également le vice-président de Socialisme et judaïsme, une association fondée à la fin des années 70 et devenue adhérente du Conseil représentatif des institutions juives de Franceen 1985.
Son but ? Selon son site (désormais hors-ligne), elle vise à « être un trait d’union entre un judaïsme de progrès, ancré dans les réalités de la société et la gauche française » et « faire vivre, au sein de la gauche française, une vision plus équilibrée de la question israélo-palestinienne ». Benjamin Djiane en est le « vice-président chargé de l’animation intellectuelle ».
Opération séduction à Tel Aviv
En 1990, un livre intitulé Mitterrand, Israël et les juifs et rédigé par le tandem Yves Azeroual-Yves Derai donnait une définition plus explicite des objectifs de l’association créée par Jacques Attali,Robert Badinter, Maurice Benassayag, Georges Dayan et Michel Deyfus-Schmidt : « double mission : amener la majorité des voix juives dans l’escarcelle du PS et initier les cadres de ce dernier aux charmes de l’État d’Israël ».
Le National Emancipé 2014
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