Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

7 juin 2013

Pauvreté : un refuge d’urgence dans un hangar de Tipaerui

L'entrepôt de 700 m2 transformé en centre d'accueil d'urgence
 pour Sans-domicile-fixe est situé vallée de Tipaerui, à 2 km de la route de ceinture
PAPEETE, lundi 4 juin 2013 – Le ministère de la Solidarité transforme un hangar de l’Equipement pour accueillir de manière provisoire une centaine de personnes et familles sans domicile fixe, vallée de Tipaerui à Papeete. 


Le Président Gaston Flosse, ministre de l’Emploi et de la Solidarité s’est rendu sur place dans la matinée, pour présenter le projet : "Il y a 700 m2, nous allons dès demain matin refaire la dalle, puis nous allons aménager des chambres pour les couples, les familles de 3, 4, 5 personnes, des dortoirs pour hommes et pour femmes, des toilettes, une cuisine, un réfectoire", annonce Gaston Flosse. 

Il est un peu plus de 9 heures, lundi matin, le Président de la Polynésie française déambule sur un sol irrégulier, dans la pénombre d’un vaste hangar de tôle situé à deux kilomètres de la route de ceinture, au fond de la vallée de Tipaerui. "Nous allons le faire : vraiment, le cas de ces familles…", lâche le Président. "Je pense que dans un mois, ils aménagent (...) Nous mettrons un minibus de la Présidence, pour aller les ramasser". 

Mis à disposition par le ministère de l’Equipement, le site était jusqu’à samedi un entrepôt d’équipement et de matériaux de chantier. Le déménagement a débuté samedi et est en cours alors que le président Flosse analyse : "L’urgence aujourd’hui, c’est le cas des SDF", explique-t-il tandis que les camions sortent, la benne encombrée de leur bric-à-brac."Ce ne sont pas uniquement ces personnes, ces familles, qui vivent sur les trottoirs de la ville de Papeete. Ce sont également ces familles en précarité totale sous le pont de Motu Uta, au bord de mer à Paofai, à Sainte-Amélie où vous avez trois familles dans une maison complètement délabrée qui menace de s’écrouler. Enfin ce sont toutes ces personnes. Ils sont en gros évalués à 450 mais avec 165 cas urgents qu’il faut absolument sortir de cette situation-là. Il n’y a pas de logement de transit à l’OPH, pas de lotissement pour les accueillir. Vous savez que depuis 2 à 3 ans plus rien ne se fait dans ce domaine. (…) Nous avons cherché des hangars", continue-t-il en faisant dorénavant face à l’immense fronton de tôle grises du futur centre d’accueil d’urgence de Tipaerui. Puis : "Nous avons trouvé celui-là. Il y a encore du matériel de l’Equipement : débrouille-toi, tu ramasse et tu dégage ça de là", en direction de Bruno Marty, le ministre de l’Equipement. 

Deux millions 

Le Pays compte investir "peu", dans ce projet. "Deux millions", estime Gaston Flosse, qui développe : "Il y a de la main d’œuvre : sur les quais, là-bas, presque deux-cent personnes sont payées à rien faire ; au SMG, combien sont-ils ? Trente, cinquante, payés à rien faire : on va les mettre là, au boulot". 

L’accueil d’urgence des personnes et des familles en situation de détresse est principalement assuré par des associations chrétiennes. Emauta, rattachée à l’archidiocèse de Papeete gère quatre centres spécialisés dans ce domaine : La maison du Bon Samaritain, La maison de l’Arche, La maison de la Samaritaine et Le foyer maternel "Maniniura" de Mahina. 

Et Gaston Flosse de marteler : "Le problème, c’est la situation de destruction de l’emploi, à laquelle nous assistons depuis 2004 : 15 000 emplois. (…) A notre époque, il n’y avait pas de SDF", lance-t-il, un brin polémique, suggérant de mettre la responsabilité de cette situation sur le compte du Taui. 

Frédéric Kwong, directeur du Club de prévention spécialisée, n’est pas aussi catégorique, lui dont l’association, Te Torea, travaille au contact de cette réalité : "En 1998, lorsque nous avons créé notre équipe, il y avait déjà des SDF dans les rues de Papeete". Son association suit actuellement 7 familles sans domicile. L’une d’entre-elles compte 6 enfants dont un nourrisson de 3 mois. 

Pour eux, une fois réaménagé en centre d’accueil d’urgence, le hangar de Tipaerui apparaîtra peut-être comme la base d’un nouveau départ dans la vie.




Bruno Marty, ministre de l'Equipement et Manolita Ly, du ministère de la Solidarité, ont accompagné Gaston Flosse, lors de la visite


Autae’aera’a : hö’ë fare pühapara’a nö te feiä nohora'a ‘ore 

« ‘Aita e nehenehe e vaiïho noa i teie mau ta’ata i roto i te hö’ë orara’a hepohepo (…) Nö reira vau i ‘öpua ai i te rave i teie ‘ohipa o tä’u i mana’ona’o püai roa. » e parau teie o te i hiti mai i roto iä Gaston Flosse, nö ni’a i te tumu parau o te feiä ‘utuäfare ‘ore nö te fenua nei. I teie pae monirë nei, ‘ua tae atu ‘oia ‘e te fa’atere hau e ti’a’au nei i te parau nö te mau patura’a rarahi o Bruno Marty, i Tipaeru’i a’e ra. I reira, ‘ua noa’a hia mai i te hö’ë fare ha’aputura’a rarahi o tei ha’amata hia i te fa’anaho e te mau pü a te hau fenua. 

‘Ua ha’apäpü hou roa mai o Gaston Flosse i te ravera’a o tä nä i fëruri : « Mea rü teie ‘ohipa ! E tätuha’a hia teie vähi. E fa’anaho hia tetahi mau piha nö te mau ‘utuäfare änei, nä te mau täne e vahine tä rätou, nä reira ato’a nö te mau ‘öpu fëti’i ‘ua rahi hia i te tamari’i. » E ha’amau ato’a hia i te tahi mau vähi tunura’a mä’a nahonaho, te tahi ato’a mau ro’i ‘äpapa pi’i hia « dortoirs » ‘e te mau fare haumitira’a. 

Ia au i te mau tïtorotorora’a i rave hia na, e 450 rätou mau ta’ata o të ‘ere nei i te fare. “ I roto i teie nümera, 156 o rätou e ti’a ia fa’ari’i ‘oi’oi hia.” I fa’a’ite hia mai e ana. Te nä’o at’oa ra ‘oia ë : «’E ‘ere teie mau ta’ata nö roti i te mau äroa, të vai ato’a ra nö raro mai i te mau ‘ë’a turu nö Motu uta änei, Sainte Amélie te tahi, a ore ra nö te pae tahatai nö Pa’ofa’i a’e ra.»Te fa’ahapa ato’a ra o Gaston Flosse i te fa’aterera’a tahito nö te mau ‘ohipa i ‘ore i rave hia a tau matahiti i teienei. 

Ta’a i te reira, ‘ua ha’amata a’e na te mau ravera’a fa’anahora’a mai i te mahana mä’a i mahemo. Te ti’aturi ra te Peretiteni ‘äpï ‘ia hoe ‘oi’oi noa i teie mau fa’anahora’a « ‘ia nehenehe teie mau ta’ata e fa’a’ea i roto i te hö’ë nohora’a päpü ‘e te au ato’a. » E piti mïrioni faräne te täpura faufa’a e fa’a’ohipa hia. Ia tae i te taime ‘ua oti i te ‘ohipa, e tono atu te hau fenua i tä na mau pere’o’o utara’a ta’ata nö te fa fa’ahoro mai i nä feiä ‘utuäfare ‘ore i teie vähi i fa’a’äpï hia nä rätou. 

TP

Aucun commentaire: