Ainsi donc, la loi ne serait pas la même pour tout le monde …
Quand MR DURAND a été mis en examen pour une affaire de détournement de fonds, bien qu’il se dise innocent, qu’il crie à l’injustice, il a, comme c’est la règle pour tous justiciables Français, accepté cette décision.
Depuis, il attend, en silence, le moment où il pourra, devant les tribunaux, démontrer sa bonne foi. MR DURAND est un citoyen (ordinaire). Son nom ne fait pas la une des journaux, mais dans le petit village où il habite, tout le monde est au courant de ses ennuies judiciaires.
C’est un Français comme vous et moi, respectueux des institutions, de la loi. Il sait très bien qu’être mis en examen, ne signifie pas automatiquement être coupable. Ses amis, et ils sont nombreux, l’encourage à bien préparer sa défense, car ils sont convaincus, eux aussi, de sa parfaite honnêteté. Voila, une histoire banale, comme il en arrive toutes les semaines en France. Des centaines de gens (se disant innocents) sont mis en examen par des juges, mais on ne les entend pas…
Et puis voila que Nicolas Sarkozy, ex président de la république, est à son tour, mis en examen par le juge GENTIL. Des cris d'orfraie s’élèvent alors de l’hémicycle. Sur les bancs, un homme vocifère, rouge de colère, il accuse. « Comment ose-t-on ? C’est un crime de lèse- majesté ! » « Le juge GENTIL a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la justice en plaçant Nicolas Sarkozy en examen ».
Devant son poste de télévision, MR DURAND, n’en croit pas ses oreilles, il se retourne vers son épouse et lui dit : « Ma chérie, suis-je donc aussi minable que cela, pour que notre député ne prenne pas ma défense, comme vient de le faire Henri GUAINO pour N.SARKOZY ? » Sa femme lui répond : « J’en ai bien peur ! » Le mari s’insurge : « Et si moi aussi, je disais au juge qui m’a mis en examen, qu’il m’a déshonoré, qu’il a déshonoré les institutions, la justice, tu crois que je serai entendu ? » « Certainement, mon amour, assez en tous cas, pour partir immédiatement en garde à vue, pour outrage à magistrat… » « Mais, reprend MR DURAND, Henri GUAINO est toujours libre, lui ? ». « Mon amour je t’adore, mais tu es vraiment con ! Henri GUAINO est député, c’est un homme qui fait les lois, des lois qui s’appliquent à des naïfs comme toi, pas à lui…Regarde, ces gens là sont tellement au dessus des lois, qu’ils sont maintenant plus de 100, à bafouer la justice, à mépriser nos institutions, en toute impunité. »
Source : NouvelObs
Quand MR DURAND a été mis en examen pour une affaire de détournement de fonds, bien qu’il se dise innocent, qu’il crie à l’injustice, il a, comme c’est la règle pour tous justiciables Français, accepté cette décision.
Depuis, il attend, en silence, le moment où il pourra, devant les tribunaux, démontrer sa bonne foi. MR DURAND est un citoyen (ordinaire). Son nom ne fait pas la une des journaux, mais dans le petit village où il habite, tout le monde est au courant de ses ennuies judiciaires.
C’est un Français comme vous et moi, respectueux des institutions, de la loi. Il sait très bien qu’être mis en examen, ne signifie pas automatiquement être coupable. Ses amis, et ils sont nombreux, l’encourage à bien préparer sa défense, car ils sont convaincus, eux aussi, de sa parfaite honnêteté. Voila, une histoire banale, comme il en arrive toutes les semaines en France. Des centaines de gens (se disant innocents) sont mis en examen par des juges, mais on ne les entend pas…
Et puis voila que Nicolas Sarkozy, ex président de la république, est à son tour, mis en examen par le juge GENTIL. Des cris d'orfraie s’élèvent alors de l’hémicycle. Sur les bancs, un homme vocifère, rouge de colère, il accuse. « Comment ose-t-on ? C’est un crime de lèse- majesté ! » « Le juge GENTIL a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la justice en plaçant Nicolas Sarkozy en examen ».
Devant son poste de télévision, MR DURAND, n’en croit pas ses oreilles, il se retourne vers son épouse et lui dit : « Ma chérie, suis-je donc aussi minable que cela, pour que notre député ne prenne pas ma défense, comme vient de le faire Henri GUAINO pour N.SARKOZY ? » Sa femme lui répond : « J’en ai bien peur ! » Le mari s’insurge : « Et si moi aussi, je disais au juge qui m’a mis en examen, qu’il m’a déshonoré, qu’il a déshonoré les institutions, la justice, tu crois que je serai entendu ? » « Certainement, mon amour, assez en tous cas, pour partir immédiatement en garde à vue, pour outrage à magistrat… » « Mais, reprend MR DURAND, Henri GUAINO est toujours libre, lui ? ». « Mon amour je t’adore, mais tu es vraiment con ! Henri GUAINO est député, c’est un homme qui fait les lois, des lois qui s’appliquent à des naïfs comme toi, pas à lui…Regarde, ces gens là sont tellement au dessus des lois, qu’ils sont maintenant plus de 100, à bafouer la justice, à mépriser nos institutions, en toute impunité. »
Source : NouvelObs
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