Une information plutôt inquiétante puisque cela démontre déjà qu’il n’y a pas de véritable sécurité en cas de problème avec ces futs radioactifs, rien n’est éternel, et encore moins eux! De plus, cette région n’est aucunement dénuée de sismicité, d’ailleurs deux récents séismes ont eut lieu ces dernières années, un en 2011 poussant à l’évacuation du Pentagone et du Capitole, le second en 2012 au large des côtes de Washington. Quelles en seraient les conséquences réelles en cas de séisme majeur?
Des fuites ont été détectées sur au moins six citernes de stockage souterraines contenant des déchets nucléaires dans l’Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis), mais une porte-parole de cet Etat a rejeté pour l’instant tout risque imminent pour la santé.
Le département américain de l’Energie a averti les autorités locales la semaine passée qu’une fuite avait été détectée sur une citerne du site d’enfouissement de Hanford. Vendredi, le secrétaire américain à l’Energie, Steven Chu, a informé le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee, que d’autres fuites avaient été découvertes.
Le secrétaire Chu l’a informé vendredi que des fuites avaient été découvertes sur plusieurs cuves, au moins six, peut-être plus, a déclaré la porte-parole de M. Inslee, Jaime Smith, après une réunion entre MM. Chu et Inslee à Washington.
Pour le moment, nous ne pensons pas qu’il y ait de risques pour la santé publique. Bien sûr, nous sommes inquiets car nous ne savons pas quelle est l’importance de ces fuites, ni si elles durent depuis longtemps, a ajouté Mme Smith, qui dit espérer avoir rapidement des précisions.
Interrogée sur la nature des produits nucléaires stockés à Hanford, Jaime Smith a précisé qu’il s’agissait de déchets nucléaires. Les cuves ne sont pas toutes identiques et elles renferment des déchets un peu différents les uns des autres. Mais on ne sait pas encore précisément lesquelles fuient, ni depuis combien de temps.
Le site d’Hanford est situé au sud-ouest de l’Etat. Il avait été à l’origine utilisé pour produire le plutonium utilisé dans les deux bombes nucléaires larguées sur le Japon en 1945, qui ont mis fin à la Seconde Guerre mondiale.
La production nucléaire du site avait été augmentée durant la guerre froide, mais le dernier réacteur a été fermé en 1987. La production d’armes nucléaires a laissé des déchets solides et liquides qui comportaient des risques pour l’environnement local, notamment la rivière Columbia, selon le site internet d’Hanford.
Les autorités fédérales et de l’Etat ont donc conclu un accord en 1989 pour nettoyer le site. Selon le groupe français Areva, associé à la gestion du site depuis 2008, Hanford compte 170 cuves contenant 200.000 m3 de déchets chimiques et radioactifs.
Source : Les Moutons Enragés.
Source : Les Moutons Enragés.
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