Dans un nouveau tweet, le militant saoudien Moujtahid a révélé que le fils du roi d’Arabie saoudite, soit le vice-prince héritier et ministre de la Défense, a émis un arrêté, au nom du roi Salman, en vertu duquel il a séparé la compagnie pétrolière "Aramco" du ministère du Pétrole, et s’est nommé son Président. Selon le site web d’Al-Alam, cet activiste saoudien, qui révèle, avec le pseudonyme de «Moujtahid», des secrets des Al-e Saoud, a écrit : «La compagnie pétrolière "Aramco" sera restaurée, de manière à ce que toutes les décisions liées à la production, les prix, les exportations et l’enregistrement des importations et leur distribution, soient prises, dans un cercle très restreint, présidé par Mohammad Ben Salman. Ainsi, pourra-t-il avoir en sa possession tous les revenus pétroliers du pays, avant qu’ils ne soient insérés, dans le budget de l’Etat, et les transférer sur tout compte bancaire de son choix, à l’insu des Ministères saoudiens du Pétrole et de l’Economie. «Comme ça, l’Arabie saoudite retournera à 80 ans auparavant et reviendra au bon temps où le roi Abdelaziz dirigeait, personnellement, les revenus pétroliers et décidait, lui-même, de dépenser, commme il l'entendait, ces revenus, pour le pays. Mais la question qui se pose est de savoir si le peuple, qui, non-familiarisé avec les procédures administratives et budgétaires, a ignoré les démarches du roi Abdelaziz, aura le même comportement envers Mohammad Ben Salman, le fils du nouveau roi», s’est-il interrogé.
Le militant saoudien, "Moujtahid", estime que Ben Nayef, prince héritier et ministre de l’Intérieur, est préoccupé par Mohammad Ben Salman, car il est certain qu’il ne restera pas prince héritier très longtemps, d'autant plus que Mohammed Ben Salman a pris en main l’armée, les richesses naturelles, les médias et la Garde royale, et Ben Nayef s’inquiète du fait que, par un décret royal, il soit destitué de ses pouvoirs. «A l’heure actuelle, les princes saoudiens spéculent sur la prochaine décision de Mohammed Ben Salman, prévoyant que, dans une prochaine étape, il s’emparerait de la Garde nationale ou du ministère de l’Intérieur», a-t-il affirmé.
"Moujtahid" s’attarde, ensuite, sur les effets «de la bonne chance» de Ben Salman, sur Abdelaziz Fahd, qui se trouve, actuellement, à New York, déclarant qu’il avait été, considérablement, ébranlé, psychologiquement, par le nouveau statut qu’avait obtenu Mohammed Ben Salman, et qu’il avait eu recours à toutes sortes de médicaments licites et illicites, pour se calmer. Ses proches disent qu’Abdelaziz regrette de n'avoir pas été en quête de l’argent et du pouvoir, durant le règne de son père, tout comme Mohammed Ben Salman. Et ce, alors que Ben Fahd a collecté, durant le règne de son père, pas moins de 300 milliards de dollars, mais, maintenant, pa rapport à ses jalousies, à l'égard de Mohammed Ben Salman, il est frustré.
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