La mégalomanie de Riyad, une catastrophe humanitaire au Yémen

Les blessés et les malades yéménites sont menacés d’une mort lente, à cause de clôture probable des hôpitaux dans quelques heures.

La monarchie saoudienne, souffrant de mégalomanie, a du plaisir à tuer avec toute férocité les femmes et les enfants. Elle poursuit toujours les raids contre les aéroports afin d’interdire les avions d’aides humanitaires d’y atterrir.

Les blessés resteront alors dehors les hôpitaux jusqu’à mourir, à cause d’une décision monarchique barbare, selon le porte-parole du ministère de la Santé au Yémen, Dr. Tamim Al-Chami.

Les hôpitaux au Yémen risquent d’être fermés. «Nous faisons face à une vraie catastrophe humanitaire», indique Al-Chami. L’électricité est nulle. «Le stock en diesel ne suffira pas plus de 24 heures, ce qui signifie l’arrêt total de l’activité dans les hôpitaux», explique-t-il.

Le responsable dévoile qu’il n’y ait point de mesures de substitution, sauf si certains hommes d’affaires agiraient pour faire fonctionner temporairement les hôpitaux. Mais «jusqu’à ce moment-là, pas de nouvelles à cet égard. Et ceci conduira les blessés à la mort définitive», a ajouté Al-Chami.

Le responsable a exhorté tout le monde extérieur pour agir face à la catastrophe. Selon lui, «des milliers de blessés et de malades sont menacés de mort». Au temps où l’offensive saoudienne poursuit contre le Yémen, «nous sommes incapables de procurer des services médicaux aux blessés, quoi dire alors des malades dont les cas nécessitent des soins intensifs et des appareils de dioxygène ?»

Et d’ajouter: «Le ministère de la Santé a contacté des ONG internationales, entre autre le UNICEF, qui ont affirmé être prêtes à présenter leur aide. Mais en fait, l’obstacle est le Riyad, capitale criminelle, qui insiste à interdire toute aide humanitaire d’atterrir sur les territoires yéménites». 

Cet acte est répété dans les deux jours précédents, quand l’aviation saoudienne a bombardé la piste de l’aéroport à Sanaa, pour entraver l’atterrissage d’un avion iranien.

Une peine profonde est remarquée dans les propos d’Al-Chami. Il exprime une déception intense vis-à-vis des politiques arabes «lâches» et «sionistes». 

«Certains dirigeants essaient de dominer les pays au moyen de l’argent qu’ils possèdent. Cet argent sera emporté par le vent, si Dieu le veut. Et nous sommes sûrs de notre victoire», conclut-il.