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23 mai 2015

Gaza face à une dangereuse crise financière, selon la Banque mondiale

«Palestiniens, Israéliens et donateurs internationaux doivent agir pour éviter une dangereuse crise financière dans la bande de Gaza», qui connaît probablement le plus fort taux de chômage du monde, affirme un rapport de la Banque mondiale (BM) publié vendredi.

Ce rapport, qui sera présenté mercredi à Bruxelles, a été rédigé en vue d'une réunion du comité de liaison ad hoc (AHLC) chargé de coordonner l'aide internationale à l'enclave, près d'un an après une guerre israélienne contre la bande de Gaza, au cours de laquelle quelque 2.200 Palestiniens avaient été tués. 

Selon la Banque, la disparition virtuelle des exportations de Gaza ne peut s'expliquer que par «la guerre et le blocus» imposé par l’entité sioniste à ce territoire palestinien depuis 2007.

L'impact de ce blocus, auquel l'Egypte participe de fait, est jugé «dévastateur» pour l'économie du territoire, entraînant une chute de plus de 50% de son PIB. 

Le rapport presse «l'Autorité palestinienne, Israël et les donateurs internationaux» d'«agir» et de «mettre en place des réformes» pour «renverser le récent et inquiétant ralentissement de la croissance économique» et «éviter que l'enclave ne connaisse une dangereuse crise financière».

La BM souligne que le chômage dans la bande de Gaza a augmenté en 2014 «pour atteindre 44% --le taux probablement le plus élevé au monde--». Elle ajoute que 39% de la population de l'enclave vit sous le seuil de pauvreté bien que quatre habitants sur cinq reçoivent une aide.

Le rapport estime qu'un «gouvernement palestinien unifié pour la Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza» est nécessaire pour reconstruire l'économie du territoire. Il souhaite également une levée du blocus pour permettre une circulation des biens nécessaire à une reprise.

Près d'un milliard de dollars sur les 3,5 milliards promis par la communauté internationale pour Gaza, soit 27,5%, ont été alloués, ajoute le document, mais le manque de fonds internationaux pèse moins sur la reprise économique que «la limitation des importations de matériaux de construction».

L’entité sioniste contrôle étroitement toute entrée de matériel de construction dans le territoire contrôlé par le Hamas, sous prétexte du «risque de détournements pour fabriquer des armes ou pour construire des tunnels». «Israël» contrôle deux des trois points de passage terrestres avec la bande Gaza. Le troisième, Rafah, sur la frontière avec l'Egypte, voit son accès sévèrement limité par les autorités égyptiennes.

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