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27 avr. 2015

La violence et les superstitions, à l’origine du recrutement de jeunes par les réseaux terroristes

« La tendance des jeunes à l’extrémisme et au terrorisme puise dans la propagation des superstitions et des violences au nom de l’islam », c’est ce qu’a déclaré le représentant de la République islamique d’Iran auprès des Nations Unies.
Tout en insistant sur cette question, Gholam-Ali Khoshrou, ambassadeur de la RII à l’ONU a tenu à se penché sur les divers aspects de cette affaire lors d’un discours à la réunion spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies sur « le rôle des jeunes dans la lutte contre l’extrémisme violent et la promotion de la paix ». 
Gholam-Ali Khoshrou a estimé que les jeunes se trouvaient dans une situation critique en ce qui concerne leurs relations et leurs conceptions de l’Islam et de l’Occident, de manière que d’une part, les jeunes dans les pays islamiques et en Occident procèdent à des actes extrémistes et violents au nom de l’islam, et de l’autre une vague de l’islamophobie se manifeste chez certains jeunes occidentaux. 
Ces deux comportements très à la mode dans les sociétés occidentales nous amène à nous interroger sur le problème principal. Est-ce que les jeunes musulmans, en se tournant vers l’extrémisme et la violence, ont suscité la réaction négative de sociétés occidentales ? 
Ou bien à l’inverse, c’est le comportement raciste et discriminatoire de certains gouvernements de l’Ouest qui incite les jeunes musulmans à commettre de tels actes violents pour se débarrasser de leur amère désillusion. Le nombre de jeunes occidentaux qui ont adhéré les rangs de groupes terroristes dans certains pays du Moyen-Orient et qui ne cessent de commettre des crimes, suscite l’inquiétude de leurs pays d’origine, surtout, qu’au cours de ces dernières années, les actes terroristes de ces éléments extrémistes en Occident, ont mis en péril la sécurité et la paix dans les sociétés européennes. 
Plus loin dans ses propos, le représentant de la RII auprès des Nations Unies a affirmé : « Dans une telle conjoncture, il faut prêter attention à quelques facteurs essentiels : primo, le point commun entre tous les jeunes qui ont tendance à l’extrémisme et qui ont adhéré les rangs des groupes terroristes, est l’ignorance et la méconnaissance vis-à-vis des vrais principes de la sainte religion de l’Islam et des enseignements de cette religion divine. Secundo, les pays qui ne cessent de propager chaque jour davantage l’islamophobie, ce sont les mêmes alliés et les mêmes amis des auteurs et des initiateurs des pensées takfiristes et extrémistes. 
Les jeunes qui ont adhéré des groupes terroristes et qui sont déçus par leurs échecs consécutifs pour le simple crime d’être musulmans dans les sociétés occidentales, et qui procèdent à l’effusion du sang et à la violence, sont, à vrai dire, principales victimes de la lame à double tranchant de « l’extrémisme au nom de l’islam » et de « l’islamophobie ». « Informer les jeunes musulmans et non musulmans des enseignements réels de l’Islam, est un principe fondamental visant à empêcher le recrutement de jeunes par des réseaux terroristes », a fait remarquer l’ambassadeur de la RII auprès des Nations Unies.

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