Le leader du mouvement yéménite Ansarrallah a déclaré, dans un discours, que les Etats-Unis et le régime sioniste sont derrière les événements qui se produisent ces derniers jours au Yémen.
Ces derniers jours, le Yémen a été le théâtre d’importants événements. Vendredi, deux attentats à la bombe ont eu lieu à Sanaa, la capitale et ont tué 142 fidèles qui avaient participé à la prière du vendredi dans deux mosquées de la ville. Au moins 345 autres personnes ont été blessées dans ces attentats. Le comité de sécurité de sécurité du mouvement révolutionnaire Ansarrallah a annoncé samedi une mobilisation générale pour lutter contre le terrorisme dans toutes les régions yéménites.
De son côté, le président démissionnaire, Abd Rabo Mansour Hadi a écrit une lettre au président français du Conseil de sécurité de l’ONU pour demander que l’ONU impose des sanctions à ceux qu’il a qualifié de « fauteurs de trouble » au Yémen, en faisant allusion aux révolutionnaires. Il exige que le Conseil de sécurité approuve une résolution contraignante contre les Houthis et leurs alliés et pour arrêter ce qu’il a considéré comme « attaque des Houthis » contre la ville d’Aden dans le sud du pays.
Le leader du mouvement Ansarrallah, Abdelmalek al-Houthi accuse l’Arabie saoudite et le Qatar de diriger dans les coulisses les complots destructeurs qui visent non seulement le Yémen mais plusieurs autres pays de la région. Il a ajouté que lorsque Mansour Hadi a quitté Sanaa et s’est installé à Aden, certains courants ont essayé d’exploiter sa décision de retirer sa démission de son poste de Président de la République. Selon lui, tandis que le dialogue avait encore la chance de réussir, ces courants ont tout fait pour que le pays reste dans un vide institutionnel. « Chaque fois que nous avons franchi un pas vers le renforcement de l’entente nationale, nos adversaires s’en sont pris au peuple par des attentats terroristes pour empêcher l’union nationale », a déclaré Abdelmalek al-Houthi dans son discours.
Il a ajouté que le peuple yéménite a pleinement droit à se défendre face aux assauts sauvages de ses ennemis.
Il a critiqué ensuite le Conseil de sécurité de l’ONU, en estiment que l’organe exécutif de l’ONU défend la position des bourreaux et des criminels, et laissent les victimes pour leur compte. « Nous sommes partout pris pour cible des attaques des terroristes liés à al-Qaïda ou Daesh. Et nous devons éviter que certaines régions du pays se transforment en leur fief », a déclaré le leader du mouvement Ansarrallah.
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