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22 déc. 2013

Les fonds publics, un cadeau de Rifi aux milices du Futur

Ceux qui ont mis en place l’institution des FSI en 12 juillet 1959, ne savaient pas que tel sera l’état de cette institution, sous le mandat d’Ashraf Rifi. Une chambre d’opération noire qui dirige et alimente l’entretuement local.

Cette institution, fondée pour préserver la sécurité de la patrie, s’est transformée en parrain du conflit tripolitain sanguinaire.

Ses missions se sont multipliées selon le nombre de ses agendas étrangers. Mobilisation de miliciens et paiement de salaires mensuels. Distribution d’armes aux «héros» des rounds des violences dans la capitale du nord. Détournement de fonds, du budget de la direction des FSI, pour embraser les fronts de la ville. Tout ça, selon les ordres d’Ashraf Rifi et de son maitre, «le pleurnichard de la guerre de juillet», Fouad Siniora.

Huit ans passés à la tête des FSI, ont transformé Rifi en leader des milices du meurtre et de la destruction. Voler les fonds des citoyens libanais pour les utiliser contre ces mêmes citoyens, est sa mission de base. Ce haut responsable militaire, chargé de protéger quatre millions de Libanais, a exploité ses fonctions officielles pour financer et parrainer des groupes terroristes. Le «général» est désormais le commandant d’un axe de combat. Il fournit les ordres à sa guise. Il brandit l’arme de la discorde, alimentée par la haine. Celle de son courant, à savoir, le Futur.

Les propos prononcés dernièrement par Sayed Hassan Nasrallah, sur le financement, par Rifi, des milices de Tripoli, seraient la pointe de l’iceberg, de ce que connait le secrétaire général du Hezbollah.

«Rifi a utilisé les fonds réservés aux dépenses secrètes de sa direction, comme s’il en était le propriétaire», affirme un haut responsable sécuritaire.

Ce dernier révèle qu’une somme variant entre 30 et 40 millions de Livres libanaises fut distribuée comme salaires mensuels aux miliciens de Tripoli. Selon les ordres du général. Cet homme, bien gâté par le courant bleu (le Futur), a persévéré dans le détournement des fonds publics.

Selon le haut responsable sécuritaire interviewé, les fonds réservés à la collecte des renseignements, ont été dépensés dans un contexte différent et pour des buts personnels.

«D’ailleurs, l’ancien premier ministre Fouad Siniora assume une grande responsabilité à ce titre. Au moment où il était premier ministre en 2005, il avait augmenté le budget alloué au commandement des FSI de 75 millions de LL par mois, à 800 millions, tirés des fonds publics, revenant au peuple libanais».

Une source sécuritaire bien informée sur l’action de la direction des FSI, a indiqué que cette dernière est devenue une partie intégrante d’un projet visant à semer la discorde au Liban et dans la région, suite à l’assassinat de Rafic Hariri.

Selon ses propos, ce service de sécurité est un instrument aux mains de parties étrangères, pour frapper la résistance et exacerber les tensions confessionnelles, au service des projets américano-sionistes.

Le courant du Futur a tenté d’accaparer le pouvoir; Il a réussi de déstabiliser la scène locale. Pourquoi pas et le général Rifi est l’un des subalternes de Saad Hariri. Il a transformé la branche des renseignements des FSI en un pouvoir hors-la-loi.

La source sécuritaire précise que «le général Rifi a élargi les compétences des renseignements des FSI, pour que ce service progresse aux dépens de toutes les institutions sécuritaires au Liban. Il a assuré à ce service les équipements, les armes, les fonds et les engins modernes pour exécuter les missions sécuritaires demandées par ses parrains étrangers et arabes, dont notamment celles visant à torpiller le projet de la résistance».

Le haut responsable sécuritaire rappelle dans ce contexte ce qu’avait révélé le député Sleiman Franjieh, sur 15 millions de dollars déposés dans le coffre-fort du chef de la branche des renseignements des FSI, Wissam el-Hassan, lors de l’assassinat de ce dernier.

Il s’interroge sur l’origine de cette somme.

Il affirme que l’exploitation des données téléphoniques pour accuser des membres de la résistance de l’assassinat de Hariri, confirmait le suivisme de ce service de sécurité aux projets étrangers, arrivant enfin à son implication dans la crise syrienne, son appui aux forces hostiles au régime et à sa protection aux rebelles syriens sur le territoire libanais, où il leur facilite le déplacement et leur fournit armes et équipements.

«Le général Rifi a armé les groupes terroristes syriens et non syriens par des arsenaux non-inscrits dans les registres des FSI. La loi a permis aux officiers des FSI d’importer des armes via des commerçants ayant des permis légaux. Ces armes sont déposées dans les stocks de la direction pour les vendre et puis en payer le prix», ajoute le responsable.

Et de poursuivre: «Dans les dernières années, de grandes transactions d’armes ont été conclues. Ces armes ont été plus tard distribuées pour des objectifs miliciennes et terroristes».

Ce que révèle le haut responsable est confirmé par la source sécuritaire interviewée par al-Ahednews. «800 millions de LL ont été dépensées, sans aucune surveillance préalable ou ultérieure. Ces sommes s’ajoutent aux dons étrangers. Comment ces sommes exorbitantes ont-elles été dépensées et dans l’intérêt de qui?», s’est enfin interrogé la source sécuritaire.

Ce qu’on dit sur les couloirs et les labyrinthes de la direction de Rifi, ne sont que le minimum de ce qui sera dévoilé dans les prochains jours. Les expertises d’Achraf Rifi dans le domaine des dissensions sont la preuve sur son implication dans un projet pernicieux hostile à la résistance, voire à la patrie toute entière.

Source: Al-Ahednews, traduit par french.alahednews.com

Le National Emancipé 2013

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