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19 nov. 2013

Poutine à Assad : "vous avez 20 jours…! "

On en sait un tout petit peu plus sur la fameuse conversation téléphonique entre les Présidents Russe et Syrien.

Vladimir Poutine de Russie aurait dit à son homlogue Syrien que désormais ce dernier disposait de moins de vingt jours pour écraser suffisamment ses ennemis pour que leurs représentants ne puissent assister à Genève II que tous nus !

Sur le terrain, c’est le grand remue-ménage général et les offensives de l’armée syrienne
ne se comptent plus. Et mis à part le doute levé sur l’offensive de Qalamoun, les délégués de la rébellion syrienne risquent bien d’y laisser bien plus que leurs manteaux avant d’arriver à Genève…

Bref rappel de la situation militaire prévalant dans les principaux axes de la grande offensive de l’armée régulière depuis trois jours : 

A Alep, le front se rétrécit au détriment des factions rebelles jusqu’à l’entrée Sud de la ville. Les lignes d’approvisionnements des forces rebelles à partir du Sud et du Sud-Est ont été anéanties par les SAA (Syrian Air force) les forçant à se rabattre sur les lignes septentrionales en provenance de Sheick Najaar à travers la zone industrielle. En même temps, les bombardiers syriens continuent à cibler toute tentative d’infiltration des rebelles de l’Emirat islamique d’Irak et du Sham en provenance d’Al-Raqqa. Les généraux syriens tentent actuellement d’utiliser l’aviation pour couper les routes d’approvisionnement de Sheik Najaar (celle reliant le Nord d’Alep aux frontières turques) pour s’assurer d’un isolement total des forces rebelles à Alep. Trois colonnes de combattants de Jobhet Ennosra ont tenté pour la énième fois d’attaquer la fameuse prison centrale d’Alep (laquelle cache bien plus que des prisonniers). En vain.

A noter le raid aérien complexe mené contre l’école militaire d’infanterie d’Alep dans laquelle s’étaient réunis les principaux chefs rebelles pour arrêter un plan de défense de la ville. Ce raid mené à l’aide des meilleurs chasseurs-bombardiers des SAA n’a pu être possible sans une présence au sol et par dessus tout une infiltration des rangs ennemis. Abdel Qader Salah, Le chef militaire ainsi que le chargé des renseignements militaires de l’organisation des brigades de Liwaa Ettawhid et des légions de Liwaa Ettawhid ont péri au cours de ce raid. L’organisation a promptement tenté de venger la mort de ces chefs à Damas mais elle n’a touché que des commandants militaires subalternes et des civils.

Les usines de production de coton à l’Est de Nayrab ont été repris par l’armée régulière mais pas la totalité des usines de munitions que l’artillerie commence à détruire de façon délibérée. De furieux échanges d’obus et de roquettes ponctuent l’avancée des soldats syriens et des miliciens des comités de la défense populaire dans la zone. Des radios FM clandestines ont été détruites. L’accès à l’une d’elle était protégé par 90 bombes artisanales. A Al-Ashrifya dans les environs de Saif Eddawla, 70 rebelles ont péri dans les combats. Les pertes sont aussi élevées du côté des comités de défense populaire, souvent les premiers à accrocher les forces rebelles.

A Idlib, des rapports signalent des combats d’une extrême intensité qualifiées par les rebelles de "dernières batailles pour l’existence" et où les bataillons de l’armée régulière en sont arrivé à utiliser des méthodes inédites pour déloger les snipers adverses.

Au Nord de la province côtière de Lattaquié, l’aviation syrienne, décidément présente sur tous les fronts pour pallier à la perte du terrain au profit de la rébellion, a réussi à repousser une attaque d’envergure menée par les extrémistes de Jobhet Ennosra officiellement affiliés à Al-Qaïda près de la frontière turque. Selon les informations en provenance de ce front montagneux, 112 membres de Jobhet ennosra ont été neutralisés en moins de 48 heures tandis que 71 éléments ont été piégés à Salma, le dernier bastion fortifié de Jobhet ennosra et des brigades de l’Emirat islamique d’Irak et du Sham dans la province de Lattaquié. Des unités navales syriennes ont participé aux combats en tirant des missiles sur des cibles situé en territoire rebelles.

Enfin la banlieue de Damas où les unités spéciales et les blindés ont réussi à reprende la localité de Hujeirat mais les combattants des brigade de Ahrar Al-Sham (les hommes libres du Sham/Syrie-Palestine) et leurs alliés de "Liwaa Al-Islam" (l’étendard de l’Islam) tiennent encore le contrôle de la Ghouta où ils opposent une très farouche résistance malgré les pilonnages continuels de l’armée syrienne. Cette dernière est en train d’avancer sur les localités de Barzeh, Darayaa, Al-Qabun et Zamalka. Inutile de préciser que ces villes sont déjà détruite à plus de 90 % des effets du pilonnage permanent d’artillerie et des bombardements aériens. Plus de 125 ex-déserteurs de l’armée qui se battaient avec différentes factions rebelles se sont rendus et ont demandé de bénéficier des dispositions du décret présidentiel 70/2013 portant l’amnistie.

A Deraa (Sud du pays) l’artillerie lourde syrienne est entrée en action après que des combattants rebelles aient attaqué des postes militaires et infligé des pertes aux militaires. Des pilonnages massifs ciblent les campagnes.

En parallèle, une autre bataille se déroule en mer. C’est la guerre des signaux électromagnétique entre les marines russe et celles de l’Otan. Au brouillage des uns répond le contre-brouillage. Observation notable: très peu de drones ont réussi à pénétrer l’espace aérien syrien. Sous la mer, divers submersibles appartenant à 11 nations jouent au chat et à la souris.

C’est dans ce contexte qu’il faut situer les déclarations des divers protagonistes de la guerre en Syrie. Les revendications de la rébellion syrienne répétant comme un leitmotiov son exigence du départ du Président Al-Assad paraissent pour le moins irréalistes si l’on se réfère à la situation sur le terrain. Pour l’instant, l’offensive est gouvernementale. Damas est engagé dans une course contre la montre. L’usage intensif de l’aviation souligne cette hâte non d’en finir mais de gagner le maximum de points pour pouvoir négocier en position de force à Genève. C’est le sens des paroles qu’à adressé le Président Russe à la conseillère du Président Assad, Mme Buthaina Shaban, à la tête d’une délégation syrienne en visite à Moscou.

Maintenant il reste à savoir qui assistera nu comme un ver à Genève. En plein mois de décembre, ça ne doit pas être joyeux…


Source : french.irib.ir

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