Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

12 nov. 2013

Le FN cherche 30 millions d’euros désespérément

Bien voilà, ils ont trouvé le moyen de couler le seul parti qui les dérange vraiment! Leur couper les vivres! Mais peut-être vont-ils faire comme l’arnaque de l’UMP: faire un appel aux dons, et le pire de tout, c’est qu’avec l’UMP, ça a marché!

Avec le FN en moins, il aura touche ses chances le président…

Le parti manque d’argent. En cause, selon son trésorier: un blocage brutal de tous les crédits par les banques.

Le nerf de la guerre. C’est cela qui fait actuellement défaut au Front national pour ses prochaines batailles électorales. «Nous sommes en pleine croissance, mais nous manquons d’argent pour la financer», reconnaît Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti. En additionnant les frais à venir des futures campagnes des municipales, des européennes puis des élections régionales, le grand argentier du FN estime que son parti a besoin de trente millions d’euros dans les mois qui viennent. «Or, nous ne les avons pas et les banques refusent désormais de nous prêter de l’argent», précise Wallerand de Saint-Just.

Explication: en décembre dernier, le rejet par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) des comptes de la campagne présidentielle deNicolas Sarkozy annulant 11 millions d’euros de remboursement par l’Etat d’une partie de ses frais, aurait jeté un froid dans le monde bancaire. Quelques semaines plus tard, la Société générale, banque historique du FN, a informé son trésorier qu’elle ne ferait plus crédit à son parti. La confirmation, ­début juillet, de la décision de rejet des comptes de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel aurait aggravé la situation. «On nous a fait savoir qu’on ne prêterait plus aux candidats pour leurs campagnes», explique Wallerand de Saint-Just. Ce dernier a sollicité d’autres banques françaises de la place. En retour, il n’a reçu que des refus, ou pas de réponse du tout. Interrogée par Le Figaro Magazine, la Société générale n’a pas répondu. De leur côté, les trésoriers de l’UMP et du PS, respectivement Catherine Vautrin et Jean-François Debat, précisent qu’ils n’ont actuellement aucun souci avec leurs banques. Ce qui fait réagir Wallerand de Saint-Just: «S’il y a une discrimination à notre égard, c’est répréhensible pénalement», dit-il.
Un budget de huit millions d’euros et des besoins qui flambent

Pour la formation de Marine Le Pen, le problème est sensible. Après une longue période de disette consécutive aux mauvais scores électoraux de 2007, qui a précédé la vente du «Paquebot», son QG de Saint-Cloud, le FN commençait à voir le bout du tunnel. Les élections présidentielle et législatives de 2012 l’ont juste remis à flot. Le score de Marine Le Pen au premier tour lui a permis d’obtenir un remboursement de plus de 8 millions d’euros, sur un montant de dépenses total de neuf millions, près de 700.000 euros de dépenses considérées comme «non électorales» ayant été exclues des comptes de sa campagne. ­Marine Le Pen a ainsi pu solder ­l’essentiel des prêts personnels qu’elle avait contractés - notamment à la Société générale - pour se lancer dans la course. De plus, les 3,5 millions de suffrages exprimés en faveur des candidats soutenus par le FN aux élections législatives de juin 2012 lui ont ouvert le robinet des aides publiques pour un montant annuel d’environ 5,5 millions d’euros contre 1,8 million précédemment. «Nous vivons modestement avec cela et grâce aux cotisations de nos adhérents qui sont de plus en plus nombreux», résume Steeve Briois, le secrétaire général. Le budget annuel du FN avoisine 8 millions d’euros. Mais le parti ouvre des permanences, finance ses fédérations, organise des colloques et des manifestations. Et les élections approchent, qui nécessitent de trouver des fonds supplémentaires.

Source et fin de l’article sur Le Figaro

Aucun commentaire: