L’histoire complète de la passation du pouvoir entre Hamad Ben Khalifa et son fils Tamim

Le mensonge ne peut durer... Une expression qui s'applique sur le gouverneur de Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani. Cet homme avait embrasé la Lybie et puis la Syrie, les plongeant dans le sang et le feu sous prétexte d'appuyer la démocratie dans le monde arabe et d'assurer la rotation au pouvoir entre les composantes des peuples. Le voici qui se contredit. Son émirat, où est installée la plus grande base militaire américaine dans le monde, a commis des crimes hideux contre ces peuples.

L'émir de Qatar et son fils Tamim...Legs du pouvoir durant le «printemps arabe» !



Des sources russes à Paris ont rapporté à Al-Ahednews, l'histoire complète de la passation du pouvoir à Qatar, entre Hamad Ben Khalifa et son fils Tamim.

«L'émir du Qatar souffre depuis longtemps d'une insuffisance rénale. Il vit avec un seul rein. Ses médecins lui ont recommandé le repos, loin des tensions. Mais il ne s'est pas conformé à leurs conseils. En plus, il a tenu à suivre de près l'activité de la chaîne télévisée Al-Jazeera. Un fait qui lui a causé le surmenage, la tension nerveuse et aggravé son état de santé».

Toujours selon les sources russes, «Tamim avait affirmé à son père qu'il ne pouvait travailler avec Hamad Ben Jassem, par crainte de perdre progressivement le pouvoir. Le père a proposé une formule similaire à celle du Koweït, où le poste de premier ministre est assumé par une personnalité en provenance des clans».

«L'administration américaine a dernièrement conseillé à l'émir du Qatar, d'accélérer la passation des prérogatives à son fils, avant la rechute de son état de santé, surtout que les États-Unis tenaient à la stabilité au pouvoir dans ce petit émirat du Golfe. Ce dernier considéré comme étant le fer de lance des politiques américaines dans la région, depuis le déclenchent des événements du monde arabe en 2012».

Hamad Ben Jassem sera-t-il amadoué ?

Les sources russes rapportent que pour l'apaiser, Hamad Ben Jassem fut nommé responsable du Fonds qatari pour l'investissement. Un poste qui lui sera retiré dès la consolidation de la situation de Tamim Ben Hamad au pouvoir.

«Les propos sur l'imposition par les États-Unis de l'abdication à l'émir, au profit de son fils, n'ont aucun fondement politique», a conclu la source russe.


Source : Al-Ahed, traduit par l'équipe du site