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4 juil. 2013

Egypte : Obama appelle à réviser l’aide militaire américaine

Les Etats-Unis et de nombreux pays ont exprimé leur inquiétude mercredi soir après la destitution par l'armée égyptienne du président Mohamed Morsi tout en souhaitant à l'Egypte un rapide retour au processus démocratique.

Le président américain Barack Obama, qui s'est dit "profondément inquiet" quelques heures après la destitution du président Morsi par l'armée, a ainsi appelé à l'élection rapide d'un nouveau gouvernement civil en Egypte.



Barack Obama a par ailleurs annoncé qu'il allait demander aux agences et ministères concernés d'étudier les "implications" légales de la nouvelle situation pour l'aide que Washington verse annuellement à l'Egypte --et qui, en vertu de la loi américaine, ne peut aller vers un pays où un coup d'Etat a eu lieu. Washington a aussi ordonné l'évacuation de son ambassade au Caire.

Côté israélien, Netanyahu a appelé les dirigeants israéliens à éviter de tenir des déclarations sur le coup d’état militaire en Egypte, c’est ce qu’a rapporté ce jeudi la radio militaire de l’occupation.

Pour sa part, un responsable israélien a déclaré à l’AFP sous couvert de l'anonymat, qu’"il est important que le peuple égyptien puisse accéder à un niveau de liberté et d'auto-gestion (...) mais la situation actuelle envoie des ondes de choc dans tout le monde arabe d'où une certaine inquiétude en Israël".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé mercredi "préoccupante" l'intervention de l'armée pour renverser le président égyptien, tout en jugeant les revendications des manifestants égyptiens "légitimes". "Il sera donc essentiel de renforcer rapidement l'ordre civil en accord avec les principes de la démocratie", a-t-il ajouté.

L'Union européenne a appelé de son côté toutes les parties en Egypte à "retourner rapidement au processus démocratique", notamment par la tenue de nouvelles élections présidentielles, après le renversement du président islamiste démocratiquement élu.

Le Royaume-Uni a appelé au calme en Egypte après l'éviction par l'armée du président égyptien. Il a évité de parler d'un "coup d'Etat", tout en se prononçant contre l'intervention de l'armée pour changer le régime.

La France a pris "acte" de l'annonce en Egypte de nouvelles élections, a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. Elle "souhaite que les échéances soient préparées dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir", a ajouté M. Fabius.

De son côté, la Russie par la voix du président de la commission pour les Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe) a estimé que le renversement du président égyptien Mohamed Morsi prouve que "le printemps arabe" n'a entraîné que le "chaos" et que la démocratie ne fonctionne pas dans les pays non occidentaux.

Le Soudan a fait savoir qu'il espérait que "la paix et la stabilité prévalent" dans son pays "frère" l'Egypte, selon l'agence Suna.

Le gouvernement brésilien s'est dit "préoccupé" par la "grave situation" en Egypte et a appelé à un dialogue sans violence pour une solution institutionnelle de la crise.


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