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| photo : JOEL SAGET/AFP |
Les destructions d'emploi ont été divisées par cinq en trois mois, grâce notamment au rebond de l'intérim.
Signe du retournement de tendance attendu ou accalmie passagère? Seul l'avenir le dira… Quoi qu'il en soit, le nombre de destructions d'emplois a fortement chuté au 1er trimestre 2013, à -8.300 contre -41.200 à la fin de 2012 d'après les données de l'emploi salarié publiées ce matin par l'Insee. Soit un recul de 0,1% sur trois mois, un niveau toutefois deux fois inférieur à celui de l'Acoss, la banque des Urssaf qui collecte les déclarations d'embauche de toutes les entreprises et dont le périmètre est un peu plus large. Sur un an, la France a détruit entre 109.000 et 117.000 emplois, selon les organismes qui présentent donc la même photographie de l'économie.
Ce relatif bon résultat est notamment dû au rebond inattendu de l'emploi intérimaire. Cet indicateur avancé du marché du travail a bondi de 2,6% entre janvier et mars, soit l'équivalent de la création de 13.300 emplois en équivalent temps plein, mettant fin à six trimestres de baisse ininterrompue. Sur douze mois, le secteur perd tout de même 41.800 emplois et reste tout juste au-dessus des 500.000 emplois, son plus bas niveau atteint depuis une dizaine d'années. Ce rebond de l'intérim profite à l'emploi dans les services, lui aussi positif (+10.900).
L'industrie quant à elle ne parvient pas à sortir de son inexorable descente aux enfers entamée début… 2001. L'emploi dans le secteur chute encore une fois de 0,4% (soit -11.800 postes). Au final, l'industrie n'aura connu, en plus de douze ans, qu'un seul trimestre de rebond. Idem dans la construction où les pertes d'emploi restent à un niveau similaire à celles du trimestre précédent: -7.300.
source : lefigaro.fr
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