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28 juin 2013

Il n’y aura pas d’étiquetage sur l’origine des viandes

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBUvgDh3887yQFbEO4StgR0fj3q3fF8q-Om-mofEzuzmJXEbYNTVYPaVI1NqHP0fK3tJs_fZeTEXHk7CE8mZ7dkyrt0gz_ap0yi2FTMjkkYynbjCxRLYkeSly9zL6k9NiFjC078iNEAFk/s500/vache.jpgL'Assemblée nationale a finalement tranché : il n'y aura pas d'étiquette signalant la provenance des viandes... Pour l'instant du moins.

L'Assemblée nationale a renoncé ce mercredi 26 juin à imposer l'étiquetage de l'origine nationale des viandes, proposé en première lecture. Elle a finalement décidé d'attendre les possibles propositions de la Commission européenne.

Attendre les propositions de l'Europe

Lors d'une discussion sur laquelle planait à la fois le scandale de la viande de cheval congelée et la colère des éleveurs, des députés UMP, PS et Front de gauche avaient déposé plusieurs amendements sur ce sujet. Ces derniers rendaient obligatoire l'origine nationale de la viande, qu'elle soit consommée fraîche ou dans le cadre de produits alimentaires transformés.



Le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, tout en approuvant sur le fond ces dispositions, s'y est opposé en arguant qu'elles devaient obligatoirement être décidées au niveau européen.

"La France est en pointe sur ce dossier, et a décroché des soutiens auprès de plusieurs pays, malgré la position frileuse de la présidence irlandaise de l'UE et de la Commission européenne. Car pour l'instant, si le signal qui est donné est de voter une disposition contraire aux textes européens, cela mettra le gouvernement français en difficulté" a-t-il justifié.

Le ministre, soutenu par le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, François Brottes (PS), a proposé d'aller plaider cette cause devant Bruxelles. Un rapport doit être rendu sur le sujet par la Commission européenne, le mois prochain. Si aucune proposition n’apparaît, "je ne m'opposerai pas alors à ce que la représentation nationale en prenne acte", a-t-il dit.

Un choix qui ne convainc pas 
Le député socialiste Germinal Peiro a ainsi accepté de suivre les remarques et de retirer son amendement. Il a cependant mis en garde : "si rien n'a changé lors de la seconde lecture", il le représentera et ne le retirera pas. Une décision qui n'a pas convaincu les autres députés, de l'UMP au Front de gauche, en passant par l'UDI et les écologistes.

Le communiste André Chassaigne a d’ailleurs difficilement contenu sa colère : ne pas gêner le ministre, attendre la deuxième lecture, "ce sont des jeux parlementaires ".

"En votant un amendement à l'unanimité, nous donnerons un mandat ferme de négociation au ministre, qui pourra dire "je n'ai pas le choix, la représentation nationale l'exige", comme régulièrement, Angela Merkel le dit à propos du Bundestag", a argumenté Marc Le Fur (UMP).

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