Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

20 mai 2013

La « viande-éprouvette » ou la mort en douce


стейк бифштекс мясо говядина еда пища

La présentation de la viande élevée en laboratoire aura lieu prochainement à Londres. Selon les experts, cette découverte pourrait ouvrir une nouvelle ère dans la gastronomie. Les créateurs de cette viande promettent que la viande artificielle ne sera pas moins bonne que son homologue naturel.

De nombreux laboratoires du monde sont occupés à résoudre le problème de la nourriture sur la planète. Parmi les chercheurs qui travaillent dans ce domaine, il y avait notamment le chercheur néerlandais Mark Post. Il a composé un bifteck à partir des morceaux du tissu musculaire cultivé en laboratoire. Le professeur compte montrer avec cette découverte que la «viande-éprouvette » – ce n’est pas un mythe mais la réalité.

Les arguments en faveur de ce savoir-faire ne manquent pas. On parle de la réduction de la consommation d’eau et d’énergie dans le monde, de la réduction des émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre, sans parler de l’arrêt de l’abattage des bovins. Les partisans de cette approche estiment que le mouvement de protection de l’environnement va s’amplifier car la demande en viande est en hausse notamment en raison de la croissance des classes moyennes dans des pays comme la Chine.

Mais, peu importe avec quel zèle avec lequel les partisans de la viande artificielle défendent cette viande, seuls les personnes désespérées seraient d’accord de manger un steak de 150 grammes artificiel, le préférant au naturel. Son prix s’élève à 250.000 euros. Donc, si l’on parle de la production de la viande synthétique qu’il serait possible de mettre sur le étals, vu le prix, cela ne risque pas d’arriver du jour au lendemain.

« La situation est telle que les gens seront bientôt obligés de s’habituer au fait qu’ils recevront les protéines d’origine artificielle », commente Konstantine Lyssenko, rédacteur en chef du magazine Agrarnoe obozrenie (Révue agraire). « Au cours des 40 prochaines années, l’humanité aura besoin autant de nourriture qu’elle en a consommé au cours de 8000 années écoulées. La population augmente et sa demande en nourriture augmente. Ainsi, au bout de 50 ans, l’humanité ne sera plus capable de se doter de prtéines d’origine animale ».

L’utilisation des produits génétiquement modifiés fait partie de la même logique, car ils ont une date de péremption plus longue. De nombreux chercheurs tirent la sonnette d’alarme en disant que la société connaît d’énormes changements au niveau génétique qui risquent de provoquer des changements au niveau génétique et contribuer à la disparition de l’humanité. La viande artificielle n’y jouera certainement pas le dernier rôle, explique Arsen Guinossian, directeur du Conseil des producteurs de viande de l’espace économique unique.

« Ce qui est donné génétiquement par la nature à l’homme, c’est cela notre futur. C’est le cas des protéines animales. Au cours des dix prochaines années, l’humanité doit réfléchir à l’agriculture ».

Article complet: french.ruvr.ru

Aucun commentaire: