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18 mai 2013

JP Morgan, Goldman Sachs, Citi et les autres…



Les douze derniers mois n’auront pas été exemplaires pour le système bancaire américain…sauf sur un plan : leur rentabilité. Elle a entrainé une hausse de leurs cours de bourse qui se situe entre 15 et 27 % depuis le début de l’année. Ce n’est rien a cote de l’explosion de 60% de BNP Paribas.

Après tout, c’est peut-être tout ce qui compte pour eux. Mais les grandes banques des Etats-Unis ont une fâcheuse tendance de se croire hors d’atteinte, meme si elles ne sont plus au-dessus de tout soupçon. Elles ne peuvent plus tout se permettre.

JP Morgan Chase est au centre d’une belle bataille de gouvernance. Il faut dire qu’entre le Libor, la perte de 6 milliards de dollars, des enquêtes sur la manipulation des prix de l’énergie, sa réputation d’intégrité, qui en faisait une des banques les plus admirées au monde, a pris un sérieux coup. (…) 

Goldman Sachs a renoué avec les bonus insensés sans pour autant que la performance soit à la hauteur. La même demande de séparation des rôles est sur la table. Mais cette fois, une entreprise qui représente les actionnaires, Glass Lewis, est montée au créneau.

Comme les banques doivent dorénavant faire approuver leur système de rémunération par l’Assemblée Generale aux Etats-Unis, ces derniers ont bien l’intention de mettre à mal un système qui leur est défavorable, tant le droit de cuissage du management est important.

Un des administrateurs qui a du sang sur les mains à Fannie May et Countrywide est aussi en ligne de mire. Goldman Sachs refuse de présenter des paramètres de rémunération et est considérée comme distribuant des bonus arbitraires, sans oublier les avantages « en nature » sur les fonds prives des partenaires. Les Britanniques n’ont pas apprécié l’entourloupe qui lui a permis d’éviter 20 millions de livres d’impôts sur ses bonus en les payant plus tard.

Citibank est de loin la firme dont le retour à meilleure fortune est le plus remarquable. La défenestration de Vikram Pandit reste dans les mémoires, mais le nouveau CEO, Michael Corbat, est bien reçu. C’est le Comite d’Audit que les actionnaires attaquent. Il faut dire que l’un des administrateurs, Robert Joss, était si peu indépendant qu’il avait un contrat de consultance de $ 350.000 par an, et était payé pour « certains projets ». (…)

Cette liste, loin d’être exhaustive, est là pour nous rappeler que les banques américaines continuent à se plaindre de l’administration, des règlementations, de l’économie …et d’obtenir des faveurs de la Federal Reserve. Leurs bénéfices décrédibilisent totalement leur lutte contre deux grands ennemis : la « Volcker Rule » qui protège les fonds propres des banques contre la spéculation et le « too big to fail » (trop grosse pour une banqueroute), qui vient de faire l’objet d’une proposition bipartisane (eh oui, cela existe) du Congrès américain. Heureusement le poids économique des banques est inférieur a 80% du PIB alors qu’il est de 350% en Europe.

Nous savons tous que la prochaine crise bancaire est en train de se préparer et que la question n’est pas « si » mais « où » et « quand ». Plus que jamais la vigilance reste de rigueur, tant il est vrai que les mauvaises habitudes ne changent pas facilement.

(…)



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Un article de finance.blog.lemonde.fr, relayé par Jacques pour SOS-planete


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