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9 mars 2013

Shimon Peres press l'U.E. de sanctionner le Hezbollah


Le président israélien Shimon Peres a demandé jeudi à l'Union européenne de prendre des mesures contre le mouvement chiite libanais Hezbollah pour empêcher ce mouvement "terroriste" de penser "que tout lui est permis".



"Il n'y a pas de neutralité vis-à-vis du Hezbollah. Soit on l'exclut, soit on le permet", a affirmé M. Peres au cours d'un point de presse à l'issue d'une rencontre à Bruxelles avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.


"Je sais que ce n'est pas l'intention de l'Europe de permettre le terrorisme. 
J'espère donc que le Hezbollah sera rappelé à l'ordre (...) 
Si vous ne prenez pas de mesures, il croira que tout lui est permis", a dit M. Peres.





"Le Hezbollah intervient dans la guerre en Syrie sans permission du gouvernement libanais. Il y a eu vingt tentatives d'attentats en Europe" de la part du Hezbollah, a ajouté le dirigeant israélien en rappelant notamment l'attentat commis le 18 juillet à l'aéroport de Bourgas, en Bulgarie, qui a fait six morts - cinq touristes israéliens et un chauffeur de bus.

"Il faut les arrêter! Car le terrorisme, c'est le terrorisme", a-t-il demandé.

Israël, comme les Etats-Unis, presse l'Europe d'inscrire le Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes. Mais, a rappelé M. Barroso, cela nécessite l'unanimité des 27 Etats de l'UE.

Les autorités bulgares ont indiqué le 5 février qu'elles avaient la preuve d'une implication du Hezbollah dans l'attentat de Bourgas mais l'UE doit encore certifier l'enquête bulgare avant, éventuellement, de prendre une décision.

Un autre pays de l'UE, Chypre, juge actuellement un membre présumé du Hezbollah, de nationalités libanaise et suédoise, accusé d'"avoir planifié des attaques contre des cibles israéliennes".

Concernant l'Iran - principal soutien du Hezbollah -, M. Peres a affirmé que ce pays était non seulement "un danger pour Israël mais un danger pour le monde entier".

"J'espère qu'une solution pourra être trouvée dans des actions au niveau non militaire", a dit M. Peres. Mais, a-t-il souligné: "il existe d'autres options" pour que l'Iran renonce à son programme nucléaire.

"Les sanctions (à l'encontre de l'Iran) ont accompli plus que l'on pouvait s'y attendre mais pas encore assez pour atteindre l'objectif", a-t-il estimé.

L'Iran demande la reconnaissance de ses droits au nucléaire civil, en particulier en matière d'enrichissement d'uranium, alors que l'Occident et Israël soupçonnent Téhéran, malgré ses démentis, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, condamné par six résolutions de l'ONU dont quatre assorties de sanctions.

Source : 7sur7.be

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