Le rabbin Shlomo Aviner a travaillé, pour le Mossad, avec un passeport français

Selon un article, publié, aujourd'hui, sur Ynet intitulé "Rabbi Aviner : I was sent by Mossad to Iran", outre les binationaux, comme c'était le cas avec Ben Zygier, australo-israélien, le Mossad recrute, également, des rabbins, pour certaines missions à l'étranger.

Dans cet article, on apprend que le rabbin Aviner de la colonie de Beit-El, en Cisjordanie occupée, a révélé, dans une interview accordée au site religieux "Kippa" qu'il avait été recruté, par le Mossad, après la révolution islamique de 1979, en Iran. Aviner dit avoir reçu un appel téléphonique du Mossad "Shlomo, on a besoin de toi", et le jour suivant, selon lui, il était envoyé, en Iran, avec un passeport français.


Le Mossad ne se sert, donc, pas seulement des passeports australiens, pour ses missions d'espionnage, mais également, de passeports d'autres pays, dont la France. (Ce que l'affaire de Dubaï avait, déjà, révélé).

La question, c'est donc de savoir, si c'est avec l'accord et la complicité du ministère de l'Intérieur français.

Aviner dit que le Mossad lui a demandé de transmettre une liste, en Iran, sans donner plus de détails. Aviner s'est fait passer pour un représentant du rabbinat français supposé transporter des Matzot, pour la Pâques juive, aux Juifs iraniens.

"J'étais terrifié et j'ai prié, pour ne pas subir de vérification, au bureau des passeports, mais ils m'ont laissé entrer, sans me poser trop de questions" .

On lui a demandé comment il avait fait pour faire passer les messages d'Iran, en Israël, il a dit :

"Ma tante avait un commerce international de chandeliers, en France, et elle en exportait dans un grand nombre de pays, dont l'Iran. J'ai utilisé des cabines téléphoniques publiques, pour appeler, prétendant être un client, et j'ai utilisé des mots codés, pour lui passer l'information" .

Après cette mission, Aviner est rentré, en Israël, et s'est vu proposer une autre mission, par le Mossad, après la Pâques juive. Il a dit avoir écourté celle-ci ,car il s'était aperçu qu'il était suivi. 

 

Source : IRIB