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6 mars 2013

Beppe Grillo, le comique-politique qui ne fait pas rire les mondialistes

http://www.cercledesvolontaires.fr/wp-content/uploads/2013/03/Image-Beppe1-225x145.pngLa victoire « morale » lors des élections législatives italiennes du 24 et 25 février du mouvement anti-système Cinque Stelle (M5S) conduit par l’ex-humoriste Beppe Grillo, a résonné comme un coup de tonnerre dans une Europe en pleine crise de légitimité. Outre l’énorme virage eurosceptique pris par l’Italie au cours de ces élections, c’est bien un refus net du mondialisme financier à marche forcée, imposé par une caste de technocrates illégitimes, qui s’est cristallisé autour de la personne de Beppe Grillo.

Il y a des signes qui ne trompent pas. L’ascension du M5S a fait grincer les dents de certains.

Ainsi, le journal Le Monde nous rapporte que les Bourses de New-York à Tokyo ont chuté suite à l’annonce des résultats des élections législatives italiennes. Quand Mario Monti n’est plus là, les vautours ne dansent plus ! L’absence d’une majorité au Sénat et la perspective d’un Parlement divisé va donner du fil à retordre aux tenants de l’austérité euro-atlantiste. Mieux encore, comme l’a si bien souligné François Asselineau dans un article paru sur le site de l’Union Populaire Républicaine, c’est bien la pseudo opposition gauche-droite qui vole en éclat à l’occasion de ces élections.

Au-delà des incidences purement politiciennes, c’est bien autour de la personne de Beppe Grillo que les critiques semblent être les plus acerbes. De gauche à droite, tous l’échiquier politique français y est allé de sa petite pique à l’encontre du « Coluche italien ». Petit florilège.

Dans un article paru le 26 février 2013, l’Humanité qualifie le M5S de populiste, laissant entendre qu’il serait un danger pour la démocratie.

Laurent Wauquiez, dans un entretien avec le site Atlantico , juge péremptoirement que la montée du M5S « incarne une forme de mort de la politique ».

Côté PS, Harlem Désir a déclaré sur son blog que le score de Cinque Stelle de Beppe Grillo « est une alerte », et ce dernier s’inquiète de la montée du « populisme, du nationalisme et du rejet de l’Europe ».

On sent apparaître en filigrane l’argumentaire du retour de la bête immonde et des heures les plus sombres de notre histoire. Et si nous en doutions, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) vient confirmer cette intuition en relayant un article de Yohann Taïeb (lemondejuif.org) chargé de poncifs à l’encontre de Beppe Grillo. Qualifié de Dieudonné italien (donc d’insolent antiraciste), les accusations d’antisémitisme s’enchainent sans que la rigueur factuelle et contextuelle ne soit conviée dans cet article à charge.

Quel consensus !

Tant de mépris pour un seul homme prouve qu’il doit y avoir de belles choses derrière les quolibets diffamants. Il est vrai que Beppe Grillo n’est pas un professionnel de la politique. Au-delà de ce manque apparent de sérieux, est-ce réellement un inconvénient lorsque tant d’incompétents professionnels se sont succédés au pouvoir pour laisser l’Italie (le même raisonnement pourrait être adopté pour l’ensemble des pays de l’Union européenne) dans un état d’apathie économique et sociale profonde ?

 
Bien au contraire, Beppe Grillo fait preuve d’un courage qu’il est important de saluer. Bousculant les lignes et mettant donc à mal un système qui étreint de sa morbide influence l’ensemble des pays du vieux continent, le leader de Cinque Stelle se pose en défenseur de la nation italienne face à ceux ayant pris le parti de vider de sa substance la souveraineté du pays.

Mais pour appuyer les dires des donneur de leçons susnommés, il est vrai que Beppe Grillo a tout du parfait petit dictateur. Ce dernier prône en effet la suppression des privilèges spéciaux pour les députés, l’alignement du salaire parlementaire au salaire moyen national, le non-cumul des mandats pour les députés, la création d’une véritable « class action ». Il propose des mesures plus respectueuses de l’environnement, ainsi qu’une politique énergétique novatrice compte tenu de la raréfaction des énergies fossiles. Il réclame des changements salutaires au niveau de l’information, en appelant à la fin des conflits d’intérêt avec le monde économique. Il requiert ni plus ni moins la mise au pas du monde de la finance spéculative au profit d’un recentrage sur le secteur productif, en favorisant notamment la relocalisation des activités. De nombreuses propositions sont également promues par Cinque Stelle au niveau de la santé, du transport et de l’éducation.

Mais ce qui lui vaudra probablement d’être qualifié de diable très prochainement, est sa position sur certaines questions ayant trait au Moyen-Orient. Critique vis-à-vis du régime israélien, Beppe Grillo se voit déjà qualifié ipso facto d’antisémite. Comme si juger sévèrement le régime d’apartheid en Afrique du Sud vous classait parmi la catégorie des anti-sud-africains.

Mais là où pour certains Beppe Grillo commet un crime de lèse-sionisme, c’est bien ses déclarations à propos du régime iranien. Envers et contre tous, mais avec l’appui des faits et de la vérité, Beppe Grillo s’est érigé en défenseur de Mahmoud Ahmadinejad en proclamant que ce dernier n’avait jamais appelé à la destruction de l’Etat d’Israël. Enfin une position rationnelle, en faveur de la multipolarité, sur une question qui pourrait à terme embraser l’ensemble du monde.

Vous l’aurez compris, Beppe Grillo n’a rien pour plaire à nos oligarques va-t-en-guerre. Humaniste, social, anti-corruption, respectueux des masses populaires et acerbes envers les nantis mondialistes, il est normal qu’il s’attache l’inimitié des médias officiels.
Au regard de sa position de leader de la troisième force politique du pays, Beppe Grillo perçoit déjà le chant des sirènes. Les coalitions de gauche et de droite entendent recueillir les faveurs du poil à gratter italien et vont redoubler d’effort dans cette optique. Mais fièrement, ce dernier a déclaré qu’il excluait toute alliance et a affirmé que les réformes seraient votées au cas par cas. Avant-gardiste jusqu’au bout, Beppe Grillo déclara même que le mouvement Casapound, voulant renouer avec une certaine tradition fasciste non dictatoriale, était préférable à Mario Monti, et qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce qu’un « militant de Casapound entre à Cinque Stella ». Une réconciliation entre démunis de gauche et démunis de droite, tous victimes de l’euro-atlantisme réellement fasciste, afin de remettre l’intérêt national au centre de toute société civile, et ce au grand dam des mondialistes antinationaux.

Source : Le Cercle des Volontaires

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