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20 févr. 2013

Chris Kyle : vie et mort d’un tueur d’élite

Chris Kyle, petit cowboy
Chris Kyle est né dans le Texas en 1974, dans une famille très pieuse. Son père l’initie à la chasse et lui offre sa première arme à feu à l’âge de sept ans. Il se destine à une carrière de cowboy professionnel. Blessé lors d’un rodéo, il abandonne cette voie et s’engage dans la marine des États-Unis en 1999. Il intégre la « Team 3 » des forces spéciales de la marine de guerre des États-Unis (SEAL) en tant que tireur d’élite.

Carnage en Irak

Le 20 mars 2003, la coalition menée par les États-Unis déclenche l’invasion de l’Irak. C’est à Nassiriya, ville chiite du sud du pays, que Chris Kyle va faire sa première victime. Posté sur un immeuble des faubourgs de la ville, il est chargé de couvrir la progression d’un groupe d’éclaireurs d’une unité de Marines. Une femme et son enfant, sort de chez elle et se dirige vers eux. Il raconte dans son livre American Sniper :

« La mère prend quelque chose dans ses vêtements, tire dessus d’un coup sec puis confie l’objet à son enfant qu’elle pousse en direction des Marines. Elle a dégoupillé une grenade. Je presse mon doigt sur la détente. Je touche l’enfant qui s’écroule. Je tire sur la mère tandis que la grenade explose. Ce jour-là, je ne pus m’empêcher de haïr de toutes mes forces le mal qui habitait cette femme. Un mal implacable, diabolique. Voilà ce que nous combattions en Irak. C’était la première et la dernière fois que je tuais quelqu’un d’autre qu’un homme armé en Irak. Je n’avais pas le choix. L’enfant et sa mère ­allaient mourir avec la grenade. Alors, autant éviter qu’ils emportent nos Marines avec eux.  »

Chris Kyle accompagne les unités combattantes dans leur progression, ville par ville. À Falloujah (où il abattra 40 personnes à lui tout seul...), lui, qui n’éprouve que rarement de l’estime pour ses adversaires, se rappelle d’un certain Mustapha.


«  Un sacré sniper ce Mustapha. il nous a donné du fil à retordre avant qu’on découvre qu’avant la guerre, il faisait partie de l’équipe olympique irakienne de tir. On a fini par l’avoir.  »

À Ramadi, ville du centre de l’Irak, les insurgés l’avaient surnommé « le Diable » et avaient mis sa tête à prix. Chris Kyle revendiquera la mort de 255 ennemis dont 160 confirmés par le Pentagone, faisaint ainsi de lui le tireur d’élite ayant tué le plus de personnes dans l’histoire militaire des États-Unis.

Chris Kyle, tueur d’élite

Cloisonnement mental

Pour Chris Kyle, il faut protéger « les bons » et « zigouiller les méchants, avant qu’ils descendent nos gars ». Chris Kyle déshumanise l’adversaire qu’il qualifie de « bêtes », de fanatiques « inhumains ».

« Chacun d’eux méritait de mourir. Le monde est un endroit bien meilleur sans les sauvages qui prennent des vies américaines et qui n’hésitent pas à envoyer des femmes et des enfants faire le sale boulot. »

« Quand je vois les massacres, les tortures et toutes les horreurs que nos ennemis ont commis, je n’ai aucun regret. J’ai fait ça pour mon peuple, pour défendre mes camarades et empêcher ces ordures de commettre davantage d’atrocités. Si j’avais pu en tuer davantage, je l’aurais fait. »

«  La guerre n’a rien d’amusant, pourtant il se trouve que je m’amusais   »
, avoue-t-il. Ainsi il est très fier d’avoir abattu un type à la distance prodigieuse de 1,9 kilomètre et d’avoir abattu deux insurgés d’une seule balle. «  Ils étaient sur une motocyclette avec un lance-roquettes. »

Aucun regret pour les victimes irakiennes :


« Mes seuls regrets vont aux personnes que je n’ai pas pu sauver : des Marines, des soldats, mes camarades. Je ressens toujours leur perte. Je m’en veux toujours de n’avoir pas réussi à les protéger. »

Après 4 déploiement en Irak (et un court séjour en Haïti en 2007) et deux blessures par balle, il retourne définitivement dans son pays « pour sauver son mariage » affirme-t-il... Mais au-delà de sa famille, c’est bien la mort de deux de ses copains, Mark et Ryan, abattus le même jour à la fin de la bataille de Ramadi, qui finit par le convaincre de « raccrocher ».


«  Nous nous pensions invincibles. Nous avions fait des cartons et aucun d’entre nous n’avait été sérieusement blessé.  »

Chris Kyle ne s’exprime par sur le syndrome de stress post-traumatique dont il est la victime : crises de panique, de palpitations et sueurs froides. Il se réveille souvent en sursaut la nuit... Après avoir quitté les zones de combat, il devient instructeur pour des équipes spéciales et écrit le manuel des snipers des Seals, le Naval Special Warfare Sniper Doctrine.

En 2009, il est temps de quitter l’armée après 10 années de « boyaux services », récompensé par deux Silver Stars et cinq Bronze Star, pour bravoure au combat.

Chris Kyle, «  le diable de Ramadi  »

Retour au pays

De retour aux Texas, il retrouve sa femme et ses deux enfants et fonde une société spécialisée dans la formation des snipers, Craft International. En janvier 2012, il publie ses mémoires, American Sniper. Son adaptation au cinéma était en cours de négociation avec Hollywood et il aurait refusé qu’un « traître gauchiste » comme Matt Damon (opposant à la guerre en Irak et contestant l’existence des armes de destruction massive) ne l’incarne à l’écran...

Le 2 février 2013, lors d’un gala de charité consacré aux vétérans atteints de syndrome post-traumatique, il est abattu par Eddie Ray Routh, un ex-Marine...

Chris Kyle reconnaissait qu’il devrait « peut-être patienter un peu plus longtemps que les autres en salle d’attente au Purgatoire ».

L’enfer ou le purgatoire ?

Eddie Ray Routh, ancien Marine et assassin de Chris Kyle

2 commentaires:

Anonyme a dit…

On attend la suite avec les auteurs de l'attentat d'Oklahoma City ; ça nous intéresse plus que l'interview Von Asgard.

Le Gallinacé a dit…

Bien fait pour sa gueule à cette ordure soumise aux Juifs !