Le mouvement somalien « shebab » a menacé samedi la France de payer par "des conséquences amères" le raid militaire qui a visé, en vain, à libérer un otage qu'il détenait depuis plus de trois ans.
"En fin de compte, ce seront les citoyens français qui goûteront inévitablement aux conséquences amères de l'attitude inconséquente de leur gouvernement à l'égard des otages", préviennent les Shebab dans un communiqué parvenu samedi à l'AFP.
Les shebab ont par ailleurs affirmé que l'otage français qu'ils détenaient était toujours vivant, après l'échec du raid, mais qu'ils le jugeraient "dans les deux jours".
Les shebab affirment également détenir "un soldat français blessé" dans l'intervention militaire, et ils ajoutent que les commandos français ont emporté avec eux "plusieurs" de leurs camarades tués ou blessés dans les combats.
Peu auparavant, le ministère français de la Défense a reconnu le raid raté mené dans la nuit de vendredi à samedi par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, services secrets).
Et d’ajouter que l’otage Denis Allex, lui-même agent de la DGSE, aurait également été "abattu par ses geôliers", lors de cette intervention militaire.
Deux soldats français et 17 somaliens auraient été tués suite à ce raid, selon le ministère français de la Défense.
Source : Al-Manar.
Source : Al-Manar.
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