Jimmy Savile a battu et violé une fillette de 12 ans au cours d’un rituel satanique dans un hôpital, selon le témoignage de la victime qui s’est exprimée auprès de sa thérapeute, près de 20 ans après les faits.
Cette jeune fille a gardé son tourment pour elle pendant des années, avant de finalement s’ouvrir à sa thérapeute Valerie Sinason. Le Dr Sinason a affirmé au Sunday Express que cette jeune femme était une patiente à l’hôpital Stoke Mandeville en 1975, lorsque Savile était un visiteur régulier.
« Elle a dit avoir été conduite dans une pièce remplie de bougies dans les plus bas sous-sols de l’hôpital, un endroit qui n’est pas régulièrement emprunté par le personnel. Plusieurs adultes étaient là, y compris Jimmy Savile, qui comme les autres, portait une robe et un masque.
Elle le reconnut à cause de sa voix distincte et du fait que ses cheveux blonds dépassaient du masque. Il n’était pas le leader, mais il était considéré comme important en raison de sa renommée.
Elle a été agressée, violée et battue, et entendit des paroles chantées sonnant comme « Ave Satanas », version latine de « Gloire à Satan ». Elle ne mentionne pas qu’il y avait d’autres enfants et ne se souvient pas de combien de temps a duré l’agression, mais elle en est ressortie extrêmement effrayée et bouleversée. «
Cinq ans après cela, il a abusé d’une deuxième victime au cours d’une autre cérémonie de messe noire dans une maison située dans une rue huppée de Londres. La femme avait 21 ans à l’époque et a du assister à une orgie, qui a finit par prendre une tournure très sombre.
« Une deuxième victime s’est approchée de moi en 1993. Elle a dit qu’elle avait été « prêté » comme une femme soi-disant consentante/prostituée lors d’une fête dans une maison de Londres en 1980. » déclara le Dr Sinason, directrice de la clinique pour les études sur la dissociation à Londres.
« La première partie de la soirée a débuté par une orgie, mais en plein milieu de celle-ci, quelques participants sont repartis. Avec d’autres femmes, la victime a été dirigée dans une autre pièce pour patienter, afin de retrouver Savile jouant le rôle d’une sorte de maître de cérémonie avec un groupe de personnes portant robes et masques. Elle a aussi entendu des chants en latin. Bien que cette jeune fille était une jeune adulte majeure, elle a souffert d’abus sexuels car elle était extrêmement vulnérable. »
Les deux victimes ont parlé à la police à l’époque, cependant elles n’avaient pas osé donner tous les détails. La police n’a donc pris aucune mesure. Dr Sinason rajoute: « Savile était une immense célébrité, ne l’oublions pas, et il n’y a jamais eu de mesures prises contre lui ou l’une des autres personnes impliquées. »
« Ces filles ne se connaissaient pas, elles vivaient dans différentes parties du pays et m’ont contacté à un an d’intervalle mais leurs expériences sont très similaires. Que Savile était un sataniste pratiquant ou qu’il appréciait simplement s’habiller de la sorte pour effrayer ses victimes ne sera jamais connu. Mais il a laissé ces deux jeunes filles mentalement marquées. »
Dr Sinason a transmis les détails sur les abus aux enquêteurs de l’affaire Savile.
Un rapport conjoint publié vendredi par la police métropolitaine et la NSPCC démontre qu’au moins 30 allégations de mauvais traitements ont eu lieu à l’hôpital Stoke Mandeville. L’hôpital n’a pas souhaité communiquer en raison de l’enquête en cours.
Savile s’était porté bénévole et collecteur de fonds pour cet hôpital entre 1965 et 1988 et il avait ses quartiers là-bas.
Savile, décédé à 84 ans en octobre 2011, est aujourd’hui en Grande-Bretagne le pire délinquant sexuel que la police ait jamais révélé avec au moins 450 victimes âgées de 8 à 47 ans.
Sources : Express.co.uk / Le Journal du Siècle
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