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18 juin 2012

Le peuple grec vote pour ceux qui les spolient, résultats truqués peut être ?

Titre original : Impact mondial suite aux élections grecques

La bourse de Tokyo est soulagée et l’indice Nikkei a grimpé de 1,77%, une fausse annonce néanmoins puisque les marchés de ce côté là sont manipulé au maximum, rappelons que le pays est endetté à 250% et que la bourse nippone a été sauvée in extremis l’année dernière par la Chine, évitant ainsi un krach financier total.
L’euro a progressé face au dollar et au yen. Le FMI et les USA se disent soulagés, mais cela va-t-il régler le problème quand on sait que la Grèce a perçu 347 milliards d’euros –deux prêts de 110 et 130 milliards courant jusqu’en 2015, et un effacement de dette de 107 milliards–, l’équivalent d’une fois et demi son PIB.
Les taux d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie ont sensiblement baissé, rien de salvateur, mais c’est souligné également par l’actualité, là également en rapport direct avec l’élection grecque: le taux à 10 ans de l’Espagne tombait à 6,767% (contre 6,838% vendredi à la clôture) et celui de l’Italie à 5,847% (contre 5,912%). Madrid et Rome avaient vu leur taux s’envoler la semaine dernière, victime de leurs difficultés financières et des craintes sur la zone euro.
La bourse suisse et également certaines banques helvètes se sont elles aussi détendues après la bonne nouvelle, le nouveau parti en place ne devrait pas faire quitter la zone euro à la Grèce.
La bourse de Madrid bondit quand à elle de 1,8% et trois banques ont également prit de la valeur sur les marchés, mais rien de vraiment glorieux quand on voit la valeur des actions de ces banques: 5,05 euro pour Satander, BBVA à 5,404 euro et CaixaBank à 2,48 euros. Pour comparaison, l’action de la Société générale qui faisait 42,440 euros début juillet 2011 en est actuellement à 17,935 euros à l’heure ou j’écris ces lignes.
À Francfort, ville réputée pour sa saucisse tout comme les miss France sont réputées pour leurs boudins (ça c’était juste pour détendre un peu…) le Dax a prix 1,21%.

Les dirigeants européens agissent toujours trop tard et trop peu pour résoudre la crise de la dette dans la zone euro, et doivent maintenant passer rapidement à l’action, a affirmé le président de la Banque mondiale Robert Zoellick dans un entretien publié dimanche.

« Les hommes politiques européens agissent toujours avec un jour de retard et promettent toujours un euro de moins. Après, quand cela s’avère trop juste, ils ajoutent de nouvelles liquidités », a déclaré Robert Zoellick à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi.

La Banque centrale européenne leur a permis de gagner du temps en injectant des liquidités, mais les dirigeants européens ont fait très peu pour résoudre les problèmes structurels de la zone euro, a-t-il estimé.

Le président de la Banque mondiale a appelé à une action urgente des Européens : « Il ne s’agit plus vraiment de savoir quel modèle les Européens choisissent. Ils doivent juste en choisir un. Rapidement. » Robert Zoellick appelle l’Allemagne à jouer un rôle de leader en promouvant des réformes budgétaires et structurelles.

L’Europe risque une crise comparable à celle de la banque Lehman, selon Robert Zoellick

Le président sortant de la Banque mondiale a par ailleurs estimé que l’Europe risque d’être confrontée à une situation comparable à celle provoquée par la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008 et que l’effondrement de l’euro pourrait déclencher une crise mondiale.

Dans un entretien publié dimanche par l’hebdomadaire britannique The Observer de dimanche, Robert Zoellick a indiqué qu’il avertira devant le sommet du G20 du risque d’un krach financier en Europe qui aurait des conséquences désastreuses pour les pays développés. « L’Europe peut être capable de s’en sortir mais le risque grandit. Une situation comparable à celle de Lehman peut se produire si les choses ne sont pas traitées comme il faut. »

La faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers avait provoqué un choc mondial précipitant l’ensemble du système financier de la planète au bord du gouffre et nécessitant que les gouvernements se portent à l’aide de leurs banques menacées à leur tour de faillite. Elle avait été suivie d’une profonde crise économique.

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