Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

31 déc. 2011

L'euro sous les 100 yens pour la première fois depuis 10 ans

L'euro reste sous pression, tombant à son niveau le plus bas depuis plus de dix ans face au yen. Vers 23 heures vendredi, l'euro valait 1,2939 dollar, contre 1,2960 dollar jeudi à la même heure. Jeudi, la monnaie unique avait même chuté jusqu'à 1,2858 dollar, son niveau le plus bas depuis septembre 2010. L'euro a reculé aussi face à la devise nippone, à 99,62 yens contre 100,61 yens jeudi soir, après être tombé à 99,53 yens, son plus bas niveau depuis le 19 décembre 2000. 

«C'est la fin de l'année, certains intervenants ajustent leurs portefeuilles, observe David Solin, de Foreign Exchange Analytics. Je ne pense pas que quiconque soit vraiment positif (pour l'euro) pour les six à douze prochains mois, mais au moins il n'y a pas de crise immédiate qui va frapper demain».

L'euro subit les effets d'une actualité morose, avec notamment l'adoption en Espagne de mesures de rigueur, représentant 8,9 milliards d'euros, pour faire face à un déficit public finalement plus élevé que prévu. La monnaie européenne ressent en outre les effets d'une émission obligataire mitigée en Italie : le Trésor italien a réussi jeudi à placer pour 7 milliards d'euros d'obligations, et le taux de l'emprunt de référence à 10 ans (échéance 2022) a reculé juste en dessous du seuil critique des 7%.

«Il s'agit d'un échec, sans ambiguïté possible: les taux d'intérêts italiens restent très élevés, et l'opération a été pénalisée par la faiblesse des liquidités sur les marchés et la prudence des opérateurs à l'approche de la fin d'année», estime Todd Elmer, analyste de CitiFX.

En repli face au yen, l'euro tend cependant à se stabiliser face au dollar. Après avoir lourdement trébuché à son plus bas niveau depuis seize mois face au billet vert, l'euro s'était ressaisi jeudi en fin de séance à la faveur d'indicateurs américains de bon augure pour la croissance mondiale, qui ont un peu remonté le moral des investisseurs.

LeParisien.fr

Aucun commentaire: