Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

7 déc. 2011

Le prochain patron de Pôle emploi veut redonner confiance aux agents

Jean Bassères, qui doit prendre prochainement la tête de Pôle emploi,
a affiché mardi son intention de redonner "confiance" et même "fierté" aux agents
de cet organisme, tout en faisant montre de réalisme face aux moyens dont il disposera.
Jean Bassères, qui doit prendre prochainement la tête de Pôle emploi, a affiché mardi son intention de redonner "confiance" et même "fierté" aux agents de cet organisme, tout en faisant montre de réalisme face aux moyens dont il disposera.

L'actuel chef de l'Inspection générale des finances était auditionné par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale qui, comme son pendant du Sénat, doit valider sa candidature, déjà avalisée vendredi dernier par le conseil d'administration de Pôle emploi.

En pleine envolée du chômage, le nouveau directeur général sera chargé de mettre en musique, à moyens constants, une nouvelle feuille de route pour l'organisme public d'aide aux chômeurs qui, trois ans après sa naissance, ne semble toujours pas sorti des turbulences de la fusion ANPE-Assedic.

Affirmant qu'il "assumerait pleinement", s'il était nommé, la nouvelle convention négociée par l'Etat, l'Unedic et Pôle emploi, Jean Bassères a souhaité "essayer de donner un second souffle", à Pôle emploi, et "susciter l'adhésion des collaborateurs", indispensable à "l'efficacité" du service.

"L'enjeu managérial est de redonner confiance et si j'ose dire de la fierté" aux agents de Pôle emploi, a-t-il dit, tout en rendant hommage au "travail considérable" accompli par l'architecte de la fusion, Christian Charpy, aujourd'hui en fin de mandat.

Aussi accorderait-il "beaucoup d'attention" à l'amélioration des conditions de travail, "une préoccupation forte de l'équipe", estimant que de bonnes conditions rejailliront "sur l'état d'esprit (des agents) et donc leur efficacité".

Mais l'homme qui a fait une carrière essentiellement dans les finances publiques n'a pas manqué de souligner que la convention tripartite prévoyait un retour à l'équilibre financier d'ici à 2014, prônant de ce fait le "réalisme".

"C'est dans l'intérêt de Pôle emploi de rétablir ses comptes", a-t-il estimé.

A propos des moyens en personnels, décriés comme insuffisants par les syndicats, Jean Bassères a estimé que le seul maintien des effectifs "témoignait de la priorité accordée par les pouvoirs publics à Pôle emploi".

Pour lui, une seule solution : s'adapter, "aider les conseillers à faire des choix", car il s'est dit "convaincu que tous les demandeurs d'emploi n'avaient pas les mêmes besoins". "Il va falloir être sélectif (...) raisonner à moyens donnés et faire au mieux", a-t-il lancé.

Le responsable a clairement fait comprendre qu'il ne faisait pas un dogme du portefeuille de 60 dossiers par conseiller, un objectif fixé alors qu'on était "dans l'hypothèse d'un chômage à 5%", et non 9,3% comme aujourd'hui. Il a mis en garde contre toute attitude arc-boutée sur la taille des portefeuilles qui mènerait à "l'impasse".

Il a aussi annoncé que ses premières initiatives seraient orientées vers la concertation : "J'aurai besoin de prendre le pouls" du service "et j'organiserai rapidement des déplacements sur le terrain, des rencontres avec les partenaires sociaux", a-t-il dit.

Lepoint.fr

- Publié le 06/12/2011 à 22:48 - Modifié le 06/12/2011 à 22:49

Aucun commentaire: