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14 déc. 2011

Contraint d'enterrer "sauvagement" son collègue, il touche 45.000 euros de la SNCF



C'est la fin d'un long combat contre la SNCF pour Pascal Prou. Ce cheminot d'Angers aurait finalement signé un accord de conciliation avec son employeur, quatorze ans après un drame qui a bouleversé sa vie. Selon les informations de RTL, il aurait donc touché 45.000 euros d'indemnisations,et prévoirait de donner une partie de la somme à l'orphelinat de la SNCF.Rappel des faits L'affaire remonte à 1997. Un agent de la SNCF est percuté et déchiqueté par un TGV à Bouchemaine (Maine-et-Loire) près d'Angers. Des collègues, dont Pascal Prou, découvrent les restes de la victime, oubliés après la récupération officielle du corps, "éparpillés autour des rails". "Mon chef d'équipe a voulu qu'on les ramasse. J'ai refusé. L'après-midi, il m'a donné le sac poubelle avec plusieurs kilos de tous ces lambeaux. Il m'a ordonné de les enterrer dans un terrain vague ("sauvagement"). À partir de ce moment-là, je suis parti en vrille", racontait le cheminot sur France Info le 13 juillet dernier.C'est ensuite la descente aux enfers : culpabilité dévorante, cauchemars, dépression, tentatives de suicides... Il a fini par saisir le conseil des Prud'hommes de Paris (en 2010) pour "manquement à l'obligation de loyauté”.Reconnaissance du traumatismeToujours selon RTL, l'accord de conciliation marque la reconnaissance du traumatisme par la SNCF. Pascal Prou, père de trois enfants, est toujours employé à la SNCF. A l'époque, il travaillait à la brigade "équipement" (les ouvriers d'entretien du rail), rappelle RTL. Il est aujourd'hui conducteur de trains spéciaux. Le cheminot veut à présent tourner la page de cette histoire. Son don aux orphelins de la SNCF en est peut-être la meilleure preuve.

Source : lepost.fr

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