Communiqué du Parti Solidaire Français "Social"

MONDIALISATION- NATION-SOCIALISME. 

L’ouverture de la Chine et l’effondrement du bloc soviétique (systèmes à capitalisme étatique) ont permis au capitalisme anglo-saxon de type financier de s’étendre à la totalité de la planête.C’est à cette époque que commence à apparaître le mot « mondialisation ».Et avec lui les vieilles utopies retrouvent un regain de jeunesse.Enfin l’humanité sera unifiée (par le marché mondial) et les nations vont disparaître ! Nations que l’on accuse d’être la cause des guerres, de la xénophobie et de tous les malheurs du monde.C’était l’époque où les bobos parisiens, bardés de cartes de crédit et téléphones portables nous parlaient de ce monde devenu »un village planétaire »…C’est le financier cosmopolite Jacques Attali qui nous annonçait la naissance d’une nouvelle race d’humains : le nomade connecté.Partout chez lui, ordinateur portable à portée de main, l’homme universel était en vue ! 

Certains faisaient grise mine, les adeptes du « socialisme international », ceux qui ne pouvaient pas formuler une phrase sans parler au nom du »Prolétariat Mondial ».Il faut avouer que la pilule était amère.Oui, il y avait une mondialisation (certes inégale) mais elle était réalisée par l’Internationale de l’Argent et nom par l’Internationale des Prolétaires guidés par les prophètes barbus du marxisme ! Se faire doubler par celui que l’on prétend combattre, vous avouerez que c’est cruel ! On assistait, une nouvelle fois, au décès du mythe internationaliste.Une nouvelle fois, n’est d’ailleurs pas le terme exacte car l’internationalisme prolétaire n’ayant jamais existé on voit mal comment il pourrait mourir.Ce qui a existé, c’est un rêve (en soi respectable) pour les militants honnêtes et un mythe pour les profiteurs professionnels qui parlent au nom des travailleurs.Prenons quelques exemples : 

L’Internationale socialiste se réunit à Bâle, en Suisse, en 1912.Une résolution est votée par tous les partis socialistes européens : en cas de guerre les socialistes de tous les pays appelleront à la grève générale pour empêcher la guerre ! Deux ans plus tard, en août 1914, chaque parti socialiste vote les crédits de guerre à son gouvernement et la boucherie, cette guerre civile européenne durera 4 ans.L’utopie a tourné au cauchemar ! 

Autre exemple l’Internationale communiste fondée à Moscou en 1919.Dès sa création elle sera un appendice de la politique étrangère russe ripolinée en rouge et baptisée soviétique.Ses militants devront épouser tous les virages imposés par Moscou.Devenue encombrante Staline la dissoudra en 1943(tout en gardant la main sur les réseaux) préférant discuter directement avec l’Internationale de la Finance dirigée par Roosevelt et Churchill.Notons au passage que pendant la guerre contre l’Allemagne Staline a compté davantage sur le patriotisme russe que sur les sentiments internationalistes des soldats allemands ! 

Le socialisme dit international est soit un leurre soit un alibi.Un leurre quand il s’appuie sur une nation étrangère dont il sert la politique.Il est aussi un alibi commode pour expliquer, dans chaque pays, que le moment n’est pas venu compte tenu de la situation internationale….Il faudra donc attendre que le voisin commence le premier pour lui emboîter le pas… 

L’internationalisme est aussi un poison.Refusant de reconnaître que l’être humain a des racines qui se situent dans la Nation qui l’a vu naître et se développer il affaiblit d’autant le système immunitaire des différents peuples.Pour ces gens-là la nation doit disparaître et le déracinement devenir la règle générale de tous.Avec une exception toutefois : il y aurait une « Nation » qui par la grâce de l’élection divine doit demeurer, ne pas se laisser assimiler et diriger le monde ! On comprend aisément, comme l’avait remarqué en son temps Bernard Lazare que Rothschild et Karl Marx forment les deux bouts de la chaîne. 

La crise économique qui frappe directement l’Europe depuis 2008 a déjà balayé beaucoup de ces utopies internationalistes et mondialistes Certains avaient cru trouver un produit de substitution : l’alter mondialisme Cette invention du système n’avait qu’un but : détourner les militants du véritable combat.Un de leurs leaders, en France, José Bové siège au Parlement européen aux cotés de Cohn-Bendit.Il y est tout à fait à sa place 

La Nation, comme cadre historique de la France, est le seul moyen pour dépasser ces deux extrêmes que sont la tribu (communautarisme) et l’Empire (domination planétaire d’inspiration talmudique).C’est pourquoi elle redevient d’actualité.Nos adversaires pourront toujours nous accuser de populisme (noble mot du latin populus qui veut dire peuple), de nationalisme etc. la population, et principalement tous ceux qui ne vivent que de leur travail,savent(et sentent avec cette intuition qui ne trompe pas) que c’est d’abord dans le cadre national que le problèmes doivent trouver une solution.L’effondrement de la zone euro (qui est en cours) nous vaut déjà d’entendre des mots et expressions qui un an auparavant auraient fait scandale :dé mondialisation,produire français,relocalisation etc.Nous savons par qui ces mots sont utilisés,par ceux qui depuis des années sont les serviteurs du mondialisme et prennent leurs ordres au siège du CRIF.Il n’empêche,la Nation est de nouveau dans l’air du temps. 

Cette Nation ne peut préserver sa cohésion pour résister aux forces dissolvantes que si elle assure à chacun de ses membres la plus rigoureuse justice sociale.Ici se pose la question du socialisme.Parce qu’enraciné dans la Nation le socialisme que nous souhaitons sera français.Il puisera dans les diverses et riches traditions qui sont les nôtres et que trop longtemps des mystifications idéologiques ont occultées. Ses principaux Maîtres s’appellent Proudhon, Sorel et tous ceux, à leur suite, qui on su conjuguer Nation et Socialisme.Il ne sera pas étatisation dont la gabegie économique fait le lit du mondialisme qui se présente en sauveur.Il ne sera pas social-démocratie qui n’est qu’une des formes du libéralisme avec un langage socialiste.Il ne connaitra qu’un seul ennemi : les puissances d’argent et ceux qui les servent.Nous y reviendrons. 

Fabrice HAER pour le Bureau Exécutif du P.S.F.