Des pâtes, des frites, des glaces... On n'est pas sérieux quand on a 18 ans. Et encore plus en matière d'alimentation. Les jeunes ne mangent pas forcément équilibrés et ce, jusqu'à leur 25 ans. Pas tous évidemment, mais la plupart. En tout cas, une étude de NutriNet-Santé le montre. Selon elle, les 18-25 ans sont trois fois moins nombreux que les plus de 65 ans à suivre les recommandations nutritionnelles nationales.
Le programme nutritionnel recommande « au moins 5 fruits et légumes par jour ou 3 produits laitiers par jour ». Et ce n'est pas une surprise, les jeunes n'apparaissent pas être très friands des fruits et légumes. Ils en consomment peu ou pas. Les chiffres sont clairs là-dessus. Plus de la moitié des plus de 65 ans (52%) sont proches des recommandations, contre seulement 16% des 18-25 ans.
« C'est inquiétant », estime Serge Hercberg (Inserm) qui coordonne l'étude Nutrinet et préside le PNNS. Il y voit « un effet générationnel », des différences de comportements face à l'alimentation propres à une génération, et non pas seulement un effet d'âge. L'application des recommandations PNNS, évaluée sur 150.000 enquêtes alimentaires, apparaît en outre moins bonne chez les hommes, les ouvriers, les fumeurs, les personnes vivant dans les régions du nord et de l'est de la France et les revenus les plus faibles (22% contre 42% pour les plus hauts revenus).
Informer pour mieux manger
Comment faire pour changer les choses ? L'information est un des leviers pour lutter contre les disparités socio-économiques, estime le Pr Hercberg : « Expliquer que manger du poisson en conserve -des sardines, du thon, du maquereau- c'est très bien et c'est pas tellement cher ». Les repères les moins bien suivis sont ceux concernant les céréales complètes (16%) et les produits laitiers (29%), «ceux pour lesquels on a peut-être moins communiqué», relève le Pr Hercberg.
Autre sujet d'inquiétude pour le Pr Hercberg, l'augmentation des prises de compléments ou de suppléments alimentaires, sous prétexte que l'alimentation ne suffirait pas à satisfaire les besoins en vitamines et minéraux.
Source : Francesoir
Comment faire pour changer les choses ? L'information est un des leviers pour lutter contre les disparités socio-économiques, estime le Pr Hercberg : « Expliquer que manger du poisson en conserve -des sardines, du thon, du maquereau- c'est très bien et c'est pas tellement cher ». Les repères les moins bien suivis sont ceux concernant les céréales complètes (16%) et les produits laitiers (29%), «ceux pour lesquels on a peut-être moins communiqué», relève le Pr Hercberg.
Autre sujet d'inquiétude pour le Pr Hercberg, l'augmentation des prises de compléments ou de suppléments alimentaires, sous prétexte que l'alimentation ne suffirait pas à satisfaire les besoins en vitamines et minéraux.
Source : Francesoir
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