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| Le chômage en France a poursuivi sa hausse en octobre pour atteindre un plus haut depuis décembre 1999 SIPA |
Le chômage en France a poursuivi sa hausse en octobre pour atteindre un plus haut depuis décembre 1999, montrent des statistiques publiées lundi par le ministère du Travail et Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (ceux n’ayant exercé aucune activité au cours du mois) en France métropolitaine a augmenté de 34.400 (+ 1,2 %) le mois dernier pour s’établir à 2.814.900. Sur un an, le nombre de chômeurs dans cette catégorie croît de 4,9 %. En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi signe une progression de 0,4 %, soit 17.200 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4.193.000. En rythme annuel, la hausse pour ces trois catégories confondues s’inscrit à 5,2 %. Depuis le printemps, le marché de l’emploi connaît une nette dégradation : le nombre de demandeurs d’emploi, après trois mois de hausse (mai-juin-juillet) et une stabilisation en août, a monté en flèche en septembre (+ 26.000 pour la catégorie sans activité).
Toutes les classes d’âge concernées
Toutes les classes d’âge sont concernées : le nombre de demandeurs de moins de 25 ans sans aucune activité a grimpé en octobre de 0,6 % sur le mois à 440.000. Les seniors en quête d’emploi sont aussi plus nombreux (+ 2,4 % à 585.000). Le nombre de chômeurs de longue durée, inscrits sur les listes de Pôle emploi depuis plus d’un an, est resté stable à 1,593 million, soit une hausse de 6,9 % sur un an. François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a estimé que le chômage élevé venait « sanctionner une politique », celle du « président sortant », qui ne peut s’en « exonérer par la crise », lors d’un déplacement lundi à Vaujours (Seine-Saint-Denis).
« La crise explique une part des difficultés du pays et loin de moi l’idée de la sous-estimer. Mais […] il y a eu […] des décisions malencontreuses par rapport à l’emploi », a-t-il estimé. De son côté la CFDT, par l’intermédiaire de son secrétaire national chargé de l’emploi, Laurent Berger, a demandé au ministre du Travail « une réaction à la mesure de la situation : mise en place d’un plan de soutien à l’emploi, avec des dispositifs de chômage partiel, de formation et de cellule de reclassement, pour les salariés menacés, en particulier les plus précaires ».
"L’intérim est un tremplin"
Cécile, 30 ans, comptable dans une société de courtage en assurance
« Pour moi, l’intérim ne présente que des avantages, à condition de privilégier les missions longues. Tous mes emplois stables ont débuté par des missions intérimaires. Après un BTS de comptabilité, j’ai travaillé deux mois en intérim dans une grande maison d’édition où j’ai ensuite été embauchée. J’y suis restée deux ans, puis j’ai démissionné car je souhaitais enrichir mon CV. Je me suis inscrite dans une vingtaine d’agences, ce qui m’a permis d’être sollicitée sans arrêt. J’ai enchaîné plusieurs missions de quelques mois. La dernière a débouché sur le poste que j’occupe actuellement en CDI dans une société de courtage en assurance. Si je n’évolue pas d’ici deux ans, je n’hésiterai pas à me remettre en intérim. J’ai toujours considéré que c’était un tremplin vers un emploi fixe. C’est également très intéressant financièrement, ce qui ne gâche rien ! A chaque mission, l’intérimaire touche une prime de fin de contrat et une prime de congés payés, si bien que le salaire net correspond pratiquement au salaire brut. En évoluant dans des sociétés et des secteurs d’activité très différents, j’ai réussi à accumuler une large expérience professionnelle peu de temps après mon entrée dans la vie active, ce qui a toujours été apprécié par mes employeurs. »
Toutes les classes d’âge concernées
Toutes les classes d’âge sont concernées : le nombre de demandeurs de moins de 25 ans sans aucune activité a grimpé en octobre de 0,6 % sur le mois à 440.000. Les seniors en quête d’emploi sont aussi plus nombreux (+ 2,4 % à 585.000). Le nombre de chômeurs de longue durée, inscrits sur les listes de Pôle emploi depuis plus d’un an, est resté stable à 1,593 million, soit une hausse de 6,9 % sur un an. François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a estimé que le chômage élevé venait « sanctionner une politique », celle du « président sortant », qui ne peut s’en « exonérer par la crise », lors d’un déplacement lundi à Vaujours (Seine-Saint-Denis).
« La crise explique une part des difficultés du pays et loin de moi l’idée de la sous-estimer. Mais […] il y a eu […] des décisions malencontreuses par rapport à l’emploi », a-t-il estimé. De son côté la CFDT, par l’intermédiaire de son secrétaire national chargé de l’emploi, Laurent Berger, a demandé au ministre du Travail « une réaction à la mesure de la situation : mise en place d’un plan de soutien à l’emploi, avec des dispositifs de chômage partiel, de formation et de cellule de reclassement, pour les salariés menacés, en particulier les plus précaires ».
"L’intérim est un tremplin"
Cécile, 30 ans, comptable dans une société de courtage en assurance
« Pour moi, l’intérim ne présente que des avantages, à condition de privilégier les missions longues. Tous mes emplois stables ont débuté par des missions intérimaires. Après un BTS de comptabilité, j’ai travaillé deux mois en intérim dans une grande maison d’édition où j’ai ensuite été embauchée. J’y suis restée deux ans, puis j’ai démissionné car je souhaitais enrichir mon CV. Je me suis inscrite dans une vingtaine d’agences, ce qui m’a permis d’être sollicitée sans arrêt. J’ai enchaîné plusieurs missions de quelques mois. La dernière a débouché sur le poste que j’occupe actuellement en CDI dans une société de courtage en assurance. Si je n’évolue pas d’ici deux ans, je n’hésiterai pas à me remettre en intérim. J’ai toujours considéré que c’était un tremplin vers un emploi fixe. C’est également très intéressant financièrement, ce qui ne gâche rien ! A chaque mission, l’intérimaire touche une prime de fin de contrat et une prime de congés payés, si bien que le salaire net correspond pratiquement au salaire brut. En évoluant dans des sociétés et des secteurs d’activité très différents, j’ai réussi à accumuler une large expérience professionnelle peu de temps après mon entrée dans la vie active, ce qui a toujours été apprécié par mes employeurs. »
Par B. S., Propos recueillis par M-L.H.
Francesoir.fr
Publié le 28 novembre 2011 à 22h58 Mis à jour le 28 novembre 2011 à 23h00
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