Les attaques les plus ordurières du lobby israélien contre leurs opposants se multiplient aux Etats-Unis, avec une prédilection pour ceux d’entre eux qui sont d’origine juive, rapporte, quelque peu épouvanté, le journaliste du Haaretz Bradley Burston.
C’est aujourd’hui le célèbre acteur Dustin Hoffman qui est la cible de leurs attaques, dans des termes qui n’ont rien à envier aux gazettes hitlériennes.
Le crime de Dustin Hoffman ? Avoir accepté de participer à une cérémonie de remise de prix aux réalisateurs du film israélo-palestinien « Five broken cameras » (« Cinq caméras brisées »), qui relate la résistance des villageois de Bil’in au vol de leurs terres par la colonisation.
Alors, le Jewish Press, à l’en croire « le plus grand journal juif indépendant des Etats-Unis » se déchaîne. « Hoffman est quelqu’un dont la judaïté ne semble avoir joué aucun rôle dans l’existence, sinon d’avoir développé l’antisémitisme, de par sa petite taille, son appendice nasal, sa voix nasillarde et ses rôles de petit mec dégourdi, autant de caractéristiques qu’on attribue typiquement aux Juifs », lit-on dans ce journal. L’auteur de l’article, Lori Lowenthal Marcus, est également le président de l’association Z Street (avec un Z pour Zionist).
D’autres américains juifs coupables de critiques, mêmes timides, de la politique israélienne, ont droit à leur tombereau d’injures. L’écrivain Peter Beinart se voit par exemple traité de « vomissable Kapo ».
« Il faut que cela cesse », se désespère Bradley Burston. « Parce que si les fanatiques, les partisans de l’apartheid et les fascistes de l’extrême-droite israélienne continuent de jouir de tribunes et de pouvoir se présenter comme des experts d’Israël, alors aucun de ceux qui souhaitent la destruction d’Israël n’aura bientôt plus besoin d’ouvrir la bouche ».
Source : Haaretz
C’est aujourd’hui le célèbre acteur Dustin Hoffman qui est la cible de leurs attaques, dans des termes qui n’ont rien à envier aux gazettes hitlériennes.
Le crime de Dustin Hoffman ? Avoir accepté de participer à une cérémonie de remise de prix aux réalisateurs du film israélo-palestinien « Five broken cameras » (« Cinq caméras brisées »), qui relate la résistance des villageois de Bil’in au vol de leurs terres par la colonisation.
Alors, le Jewish Press, à l’en croire « le plus grand journal juif indépendant des Etats-Unis » se déchaîne. « Hoffman est quelqu’un dont la judaïté ne semble avoir joué aucun rôle dans l’existence, sinon d’avoir développé l’antisémitisme, de par sa petite taille, son appendice nasal, sa voix nasillarde et ses rôles de petit mec dégourdi, autant de caractéristiques qu’on attribue typiquement aux Juifs », lit-on dans ce journal. L’auteur de l’article, Lori Lowenthal Marcus, est également le président de l’association Z Street (avec un Z pour Zionist).
D’autres américains juifs coupables de critiques, mêmes timides, de la politique israélienne, ont droit à leur tombereau d’injures. L’écrivain Peter Beinart se voit par exemple traité de « vomissable Kapo ».
« Il faut que cela cesse », se désespère Bradley Burston. « Parce que si les fanatiques, les partisans de l’apartheid et les fascistes de l’extrême-droite israélienne continuent de jouir de tribunes et de pouvoir se présenter comme des experts d’Israël, alors aucun de ceux qui souhaitent la destruction d’Israël n’aura bientôt plus besoin d’ouvrir la bouche ».
Source : Haaretz
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