Le directeur du ministère israélien des Cultes a affirmé mercredi que son ministère allait demander à amender la loi afin de permettre aux fidèles juifs de prier sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est occupé et annexé.
Ce responsable, Elhanan Glat, s'exprimait lors d'une réunion consacrée à cette question de la commission parlementaire de l'Intérieur, en présence de représentants de plusieurs ministères.
"Nous voulons que les juifs qui désirent prier sur place puissent le faire", a déclaré M. Glat, précisant que le ministère allait soumettre des recommandations en ce sens au gouvernement.
La loi israélienne autorise les juifs à prier sur l'esplanade mais confie à la police la mission d'en apprécier l'opportunité. Dans les faits, de telles prières sont interdites, une situation qui perdure depuis qu'Israël a pris le contrôle de Jérusalem-Est en 1967.
"Comment accepter le fait que les juifs n'aient pas le droit de prier sur le lieu le plus saint pour eux ?" s'est insurgé Moshé Feiglin, un député de la l'aile la plus radicale du Likoud, parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui avait été expulsé en mars par la police de l'esplanade.
"Interdire aux juifs de prier sur le mont du Temple est une discrimination insupportable et une atteinte au droit de culte", a affirmé la présidente de la commission, Miri Regev.
Si l'ensemble des juifs religieux prient quotidiennement pour la reconstruction du Temple, l'immense majorité considère que, pour des raisons religieuses, il est interdit de fouler ce saint des saints.
Un panneau du rabbinat israélien à l'entrée du site prévient qu'il est interdit aux juifs de s'y rendre, même si de plus en plus d'autorités rabbiniques passent outre.
Des députés arabes présents ont qualifié de provocation la tenue de cette réunion.
"La partie orientale de Jérusalem est sous occupation depuis 46 ans et Israël n'a le droit d'exercer aucune souveraineté sur l'esplanade des Mosquées", a affirmé le député arabe Ibrahim Sarsour.
Pour le militant nationaliste religieux Yehouda Etzion, partisan de la construction d'un troisième Temple sur l'esplanade des Mosquées, depuis 46 ans, "Israël laisse se perpétuer cette injustice, il est temps que nous récupérions notre bien", a-t-il déclaré à l'AFP.
Invité à la commission, M. Etzion qui n'est pas autorisé par la police israélienne à se rendre sur l'esplanade a été condamné dans les années 1980 à sept ans de prison ferme pour avoir préparé un attentat contre les mosquées.
Plusieurs milliers de visiteurs non musulmans se rendent chaque semaine sur l'Esplanade, dont quelques dizaines de juifs nationalistes qui exigent le droit d'y prier, selon les statistiques de la police.
L'esplanade, que les musulmans appellent le Noble sanctuaire (Haram al-Charif) et les juifs le Mont du Temple, en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est un lieu sacré pour l'islam comme pour le judaïsme et une source de tensions entre les deux communautés.
Ce responsable, Elhanan Glat, s'exprimait lors d'une réunion consacrée à cette question de la commission parlementaire de l'Intérieur, en présence de représentants de plusieurs ministères.
"Nous voulons que les juifs qui désirent prier sur place puissent le faire", a déclaré M. Glat, précisant que le ministère allait soumettre des recommandations en ce sens au gouvernement.
La loi israélienne autorise les juifs à prier sur l'esplanade mais confie à la police la mission d'en apprécier l'opportunité. Dans les faits, de telles prières sont interdites, une situation qui perdure depuis qu'Israël a pris le contrôle de Jérusalem-Est en 1967.
"Comment accepter le fait que les juifs n'aient pas le droit de prier sur le lieu le plus saint pour eux ?" s'est insurgé Moshé Feiglin, un député de la l'aile la plus radicale du Likoud, parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui avait été expulsé en mars par la police de l'esplanade.
"Interdire aux juifs de prier sur le mont du Temple est une discrimination insupportable et une atteinte au droit de culte", a affirmé la présidente de la commission, Miri Regev.
Si l'ensemble des juifs religieux prient quotidiennement pour la reconstruction du Temple, l'immense majorité considère que, pour des raisons religieuses, il est interdit de fouler ce saint des saints.
Un panneau du rabbinat israélien à l'entrée du site prévient qu'il est interdit aux juifs de s'y rendre, même si de plus en plus d'autorités rabbiniques passent outre.
Des députés arabes présents ont qualifié de provocation la tenue de cette réunion.
"La partie orientale de Jérusalem est sous occupation depuis 46 ans et Israël n'a le droit d'exercer aucune souveraineté sur l'esplanade des Mosquées", a affirmé le député arabe Ibrahim Sarsour.
Pour le militant nationaliste religieux Yehouda Etzion, partisan de la construction d'un troisième Temple sur l'esplanade des Mosquées, depuis 46 ans, "Israël laisse se perpétuer cette injustice, il est temps que nous récupérions notre bien", a-t-il déclaré à l'AFP.
Invité à la commission, M. Etzion qui n'est pas autorisé par la police israélienne à se rendre sur l'esplanade a été condamné dans les années 1980 à sept ans de prison ferme pour avoir préparé un attentat contre les mosquées.
Plusieurs milliers de visiteurs non musulmans se rendent chaque semaine sur l'Esplanade, dont quelques dizaines de juifs nationalistes qui exigent le droit d'y prier, selon les statistiques de la police.
L'esplanade, que les musulmans appellent le Noble sanctuaire (Haram al-Charif) et les juifs le Mont du Temple, en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est un lieu sacré pour l'islam comme pour le judaïsme et une source de tensions entre les deux communautés.
Source : Romandie
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