« Des pays arabes alliés des Etats-Unis cherchent à faire pression sur le président Barack Obama afin que son administration contrôle entièrement le dossier de la crise syrienne et le libérer de la domination du Qatar » a rapporté le quotidien libanais asSafir, citant le Wall Street Journal.
« En effet, au cours des récentes visites effectuées par le roi Abdallah II de Jordanie, le prince héritier des Émirats arabes unis Mohammed bin Ziyad Al Nahyan, et le ministre saoudien des Affaires étrangères le prince Saoud al-Fayçal à Washington, un message unifié a été adressé au président Obama , au cours de ces réunions séparées, ont rapporté des sources américaines et arabes » poursuit le journal.
Le message souligne la préoccupation de ces trois pays envers le Qatar qui soutient le Front alNosra d’alQaïda mais aussi leur principale préoccupation est le soutien turc et qatari aux Frères musulmans.
Un responsable arabe impliqué dans les pourparlers a déclaré que «Nous voulons quelqu’un qui puisse diriger les acteurs de la région», ajoutant que «les Etats-Unis et son président sont la seule force capable de remettre le Qatar sur la bonne voie ».
Il est à noter que ces pays (Emirats arabes unis, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie) ont depuis le début de la crise syrienne soutenu l'opposition armée en Syrie, mais ils se sont séparés plus tard en deux camps quand il s'agissait de soutenir certaines factions, ce qui a contribué à la fragmentation de l'opposition militairement et politiquement.
L'Arabie saoudite, la Jordanie et les EAU représentent pour les Etats-Unis un axe incontournable pour trouver une solution syrienne, contenir le projet nucléaire iranien et commencer les pourparlers de paix israélo-arabe.
Néanmoins, les États-Unis comptent largement sur le Qatar et la Turquie afin de provoquer un changement de régime en Syrie et la reprise du processus de paix au Moyen-Orient.
Selon des responsables occidentaux cités par le Wall Street journal, Riyad, Amman et Abu Dhabi se posent à travers la crise syrienne comme étant les modérés, ils visent à soutenir les factions modérées de l'opposition armée, en particulier celles qui ne sont pas alliées ou liées aux Frères musulmans ou à Al-Qaïda.
Un responsable de la Maison Blanche a refusé de commenter les réunions qui ont eu lieu entre les représentants de ces pays et le président Obama.
Toutefois, il a souligné qu’elles se sont concentrées sur les moyens d’unifier les rangs arabes contre la Syrie. Le président Obama a également rencontré à Washington le Premier ministre qatari Hamad bin Jassim Al-Thani et s'entretiendra avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan bientôt.
Toujours selon ces responsables, les conséquences de la crise syrienne ont pesé lourd sur la Jordanie, en particulier après avoir reçu plus d'un demi-million de réfugiés syriens, provoquant une crise financière et sociale, sans compter la montée en puissance des Frères musulmans parmi les Jordaniens.
Pour ce qui est des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite, les responsables arabes et américains estiment que le président Obama n'a pas joué le rôle qu’il fallait envers le président égyptien renversé Hosni Moubarak ou envers la famille royale du Bahreïn, voire l'administration américaine n'a pas bien évalué ce que des groupes comme les Frères musulmans ou même l'Iran pourraient faire en exploitant la situation chaotique dans la région.
De plus, il est important pour le président Obama d’unir les Arabes et la Turquie en vue de relancer le processus de paix. Mais le jeu des influences dans la région a changé radicalement depuis au moins 2011 où le Qatar et la Turquie ont remplacé l’ Egypte et la Jordanie dans les pourparlers de paix. Or, les Arabes appréhendent la politique du Qatar dans la région qui est proche du mouvement Hamas, groupe principalement associé aux Frères musulmans.
Selon des responsables américains et arabes, le Qatar et la Turquie tentent frénétiquement de profiter de la phase de transition que traverse aujourd’hui le Moyen-Orient afin d'étendre leur influence diplomatique, économique et même religieuse.
Ainsi, le Qatar représente le principal soutien financier des nouveaux régimes du Caire et de la Tunisie. Selon des responsables qataris, des milliards de dollars ont été offert au président égyptien Mohammad Morsi.
« En effet, au cours des récentes visites effectuées par le roi Abdallah II de Jordanie, le prince héritier des Émirats arabes unis Mohammed bin Ziyad Al Nahyan, et le ministre saoudien des Affaires étrangères le prince Saoud al-Fayçal à Washington, un message unifié a été adressé au président Obama , au cours de ces réunions séparées, ont rapporté des sources américaines et arabes » poursuit le journal.
Le message souligne la préoccupation de ces trois pays envers le Qatar qui soutient le Front alNosra d’alQaïda mais aussi leur principale préoccupation est le soutien turc et qatari aux Frères musulmans.
Un responsable arabe impliqué dans les pourparlers a déclaré que «Nous voulons quelqu’un qui puisse diriger les acteurs de la région», ajoutant que «les Etats-Unis et son président sont la seule force capable de remettre le Qatar sur la bonne voie ».
Il est à noter que ces pays (Emirats arabes unis, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie) ont depuis le début de la crise syrienne soutenu l'opposition armée en Syrie, mais ils se sont séparés plus tard en deux camps quand il s'agissait de soutenir certaines factions, ce qui a contribué à la fragmentation de l'opposition militairement et politiquement.
L'Arabie saoudite, la Jordanie et les EAU représentent pour les Etats-Unis un axe incontournable pour trouver une solution syrienne, contenir le projet nucléaire iranien et commencer les pourparlers de paix israélo-arabe.
Néanmoins, les États-Unis comptent largement sur le Qatar et la Turquie afin de provoquer un changement de régime en Syrie et la reprise du processus de paix au Moyen-Orient.
Selon des responsables occidentaux cités par le Wall Street journal, Riyad, Amman et Abu Dhabi se posent à travers la crise syrienne comme étant les modérés, ils visent à soutenir les factions modérées de l'opposition armée, en particulier celles qui ne sont pas alliées ou liées aux Frères musulmans ou à Al-Qaïda.
Un responsable de la Maison Blanche a refusé de commenter les réunions qui ont eu lieu entre les représentants de ces pays et le président Obama.
Toutefois, il a souligné qu’elles se sont concentrées sur les moyens d’unifier les rangs arabes contre la Syrie. Le président Obama a également rencontré à Washington le Premier ministre qatari Hamad bin Jassim Al-Thani et s'entretiendra avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan bientôt.
Toujours selon ces responsables, les conséquences de la crise syrienne ont pesé lourd sur la Jordanie, en particulier après avoir reçu plus d'un demi-million de réfugiés syriens, provoquant une crise financière et sociale, sans compter la montée en puissance des Frères musulmans parmi les Jordaniens.
Pour ce qui est des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite, les responsables arabes et américains estiment que le président Obama n'a pas joué le rôle qu’il fallait envers le président égyptien renversé Hosni Moubarak ou envers la famille royale du Bahreïn, voire l'administration américaine n'a pas bien évalué ce que des groupes comme les Frères musulmans ou même l'Iran pourraient faire en exploitant la situation chaotique dans la région.
De plus, il est important pour le président Obama d’unir les Arabes et la Turquie en vue de relancer le processus de paix. Mais le jeu des influences dans la région a changé radicalement depuis au moins 2011 où le Qatar et la Turquie ont remplacé l’ Egypte et la Jordanie dans les pourparlers de paix. Or, les Arabes appréhendent la politique du Qatar dans la région qui est proche du mouvement Hamas, groupe principalement associé aux Frères musulmans.
Selon des responsables américains et arabes, le Qatar et la Turquie tentent frénétiquement de profiter de la phase de transition que traverse aujourd’hui le Moyen-Orient afin d'étendre leur influence diplomatique, économique et même religieuse.
Ainsi, le Qatar représente le principal soutien financier des nouveaux régimes du Caire et de la Tunisie. Selon des responsables qataris, des milliards de dollars ont été offert au président égyptien Mohammad Morsi.
Source : Al Manar
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