L'opposition syrienne a occupé le siège de la Syrie à l'ouverture du sommet arabe mardi à Doha, où le drapeau de la révolution syrienne a remplacé celui du régime de Damas.
Le chef de l'opposition syrienne Ahmad Moaz Al-Khatib a affirmé que le peuple syrien déciderait seul de son avenir, sans ingérence étrangère, dans un discours devant le sommet arabe à Doha.
"Le peuple syrien choisira celui qui le dirigera, et la manière dont il sera gouverné, et aucun pays étranger ne le fera à sa place", a dit M. Khatib, après avoir pris le siège de la Syrie au sommet.
"Le peuple syrien refuse tout mandat", a encore affirmé M. Khatib devant les chefs d'Etat arabes, ajoutant que "l'opposition ne vendra pas son pays".
Et de poursuivre : "Le peuple syrien est massacré depuis deux ans sous les yeux du monde entier", exhortant la communauté internationale à apporter aux Syriens son "soutien sous toutes ses formes", et soulignant "son droit absolu à l'autodéfense".
Comme il a réclamé que l'opposition obtienne "le siège de la Syrie à l'Onu et dans les organisations internationales", pour se substituer au régime de Bachar al-Assad,.
Appelant en particulier les Etats-Unis à accroître leur aide, il a affirmé avoir demandé au secrétaire d'Etat américain John Kerry "l'extension du déploiement du bouclier anti-missiles Patriot au nord de la Syrie".
"Il a promis d'étudier notre requête mais nous attendons toujours" la réponse de l'OTAN, qui a commencé en janvier à déployer des batteries de missiles Patriot en Turquie près de la frontière avec la Syrie, a-t-il dit.
M. Khatib a reconnu que "des divergences d'opinion régionales et internationales ont contribué à compliquer la situation" de l'opposition syrienne, sans donner plus de précisions.
Il avait annoncé dimanche à la surprise générale sa démission, reprochant à la communauté internationale son inaction face au conflit en Syrie et accusant des pays soutenant l'opposition "de tenter de contrôler la révolte".
Soumis à d'intenses pressions, M. Khatib avait par la suite annoncé sa décision de participer au sommet arabe.
Pour sa part, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU "d'adopter une résolution stipulant l'arrêt immédiat de l'effusion de sang en Syrie".
Dans son discours, l'émir a appelé à "une solution politique en Syrie, à condition qu'elle n'implique pas un retour en arrière", excluant ainsi le maintien du régime de Bachar al-Assad.
L'émir, dont le pays est l'un des principaux bailleurs de fonds de l'opposition syrienne, a justifié l'octroi du siège de la Syrie à la Coalition nationale par "la légitimité dont elle jouit en Syrie et du soutien dont elle bénéficie à l'extérieur".
Le siège de la Syrie était vacant depuis la suspension en novembre 2011 du régime du président Assad.
Dans son discours, le représentant de l'Irak, qui avait exprimé comme l'Algérie des réserves sur l'attribution du siège de la Syrie à l'opposition, a déclaré que son pays "respecte les régimes en place dans chaque pays arabe".
Le vice-président irakien, Khodeir al Khouzaï, a prôné "un règlement politique de la crise syrienne (...) à condition que ce règlement soit l'oeuvre des Syriens eux-mêmes".
Le sommet s'est ouvert avec la participation de plusieurs dirigeants des 22 membres de la Ligue arabe mais en l'absence notamment du roi Abdallah d'Arabie saoudite, l'un des principaux parrains de l'opposition syrienne.
Le souverain saoudien y est représenté par son prince héritier Salmane Ben Abdel Aziz.
Dans son discours, l'émir a appelé à "une solution politique en Syrie, à condition qu'elle n'implique pas un retour en arrière", excluant ainsi le maintien du régime de Bachar al-Assad.
L'émir, dont le pays est l'un des principaux bailleurs de fonds de l'opposition syrienne, a justifié l'octroi du siège de la Syrie à la Coalition nationale par "la légitimité dont elle jouit en Syrie et du soutien dont elle bénéficie à l'extérieur".
Le siège de la Syrie était vacant depuis la suspension en novembre 2011 du régime du président Assad.
Dans son discours, le représentant de l'Irak, qui avait exprimé comme l'Algérie des réserves sur l'attribution du siège de la Syrie à l'opposition, a déclaré que son pays "respecte les régimes en place dans chaque pays arabe".
Le vice-président irakien, Khodeir al Khouzaï, a prôné "un règlement politique de la crise syrienne (...) à condition que ce règlement soit l'oeuvre des Syriens eux-mêmes".
Le sommet s'est ouvert avec la participation de plusieurs dirigeants des 22 membres de la Ligue arabe mais en l'absence notamment du roi Abdallah d'Arabie saoudite, l'un des principaux parrains de l'opposition syrienne.
Le souverain saoudien y est représenté par son prince héritier Salmane Ben Abdel Aziz.
Source : Al Manar
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