Vêtus d'un t-shirt jaune "stop ondes maléfrics", ils sont montés en haut d'un immeuble, ont recouvert avec un grand sac une des vingt antennes relais installées sur le toit avant de déployer une grande banderole "non aux antennes relais". "Nous avons décidé de monter d'un cran notre mouvement de protestation", a expliqué Mehdi Chanot, membre du collectif Saint-Germain qui se bat depuis plusieurs mois contre l'implantation d'antennes relais sur le toit de leur immeuble à Bordeaux. Ce collectif fédère désormais une quarantaine de collectifs à travers la France.
"Les décisions sont prises sans que les citoyens puissent faire quelque chose", a pour sa part déploré Marie Bové, conseillère régionale EELV qui a également participé à cette opération. Cette opération avait également pour objectif d'annoncer la manifestation le 14 décembre devant l'Assemblée nationale à Paris de la quarantaine de collectifs qui, à travers toute la France, luttent pour une réglementation nationale et européenne cohérente autour de la puissance d'émission des antennes relais.
Ce jour-là, une délégation de la coordination nationale des collectifs sera reçue par des parlementaires et leur présentera des motions de loi afin d'obtenir une réglementation plus stricte, limitant notamment la puissance d'émission des antennes relais.
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