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1 mai 2014

En se soumettant au culte de la Shoah, Mahmoud Abbas renie son passé

Le président palestinien Mahmoud Abbas qui a condamné le 27 avril dernier le génocide juif, tente de faire oublier les années où il publiait des écrits révisionnistes.

« Ce qui est arrivé aux juifs durant l’Holocauste est le crime le plus odieux qui soit survenu contre l’humanité pendant l’ère moderne », a ainsi déclaré Mahmoud Abbas dans un communiqué de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), prenant le contre-pied d’une thèse universitaire qu’il avait lui-même produite en 1984, intitulée « L’envers du décor : les relations secrètes entre le nazisme et le sionisme ».

Dans ces travaux historiques Mahmoud Abbas, dit Abu Mazen, discutait des liens secrets qui avaient existé entre le pouvoir national-socialiste allemand et la direction du mouvement sioniste. Présentée au Collège oriental de Moscou, cette production sera publiée deux ans plus tard en arabe par les éditeurs Dar Ibn Rushd à Amman, en Jordanie. Dans les deux versions de la thèse, l’actuel président de l’Autorité palestinienne prenait des positions très clairement révisionnistes.

En effet, selon lui, le nombre de victimes de l’Holocauste avait été volontairement exagéré par les organisations juives pour obtenir le soutien de l’opinion internationale et des dirigeants du monde entier, dans le but de voir se réaliser le projet sioniste. Il accusait également l’Agence juive d’avoir collaboré avec les nazis.

Vingt-six ans plus tard, le même Mahmoud Abbas est devenu le président de l’Autorité palestinienne et a mis beaucoup d’eau dans son vin, déclarant par exemple le 1er juillet 2010 à Ramallah (Cisjordanie) :

« Comment peut-on nous accuser de nier l’Holocauste ? »

La semaine dernière, Mahmoud Abbas a donné encore plus de gages en exprimant donc sa « sympathie pour les familles des victimes et [pour les] nombreux autres innocents tués par les nazis » lors d’un entretien avec le rabbin américain, Marc Schneier.

Des déclarations qui n’ont pas suffit à Efraim Zuroff, directeur du Centre Simon-Wiesenthal à Jérusalem, qui a déclaré :

« Je suis toujours heureux quand quelqu’un qui a nié l’Holocauste dans le passé fait une telle déclaration, mais dans ce cas j’ai l’impression que c’est surtout lié aux problèmes politiques du Moyen-Orient. »

source : e&r

Le National Emancipé 2014

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