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27 avr. 2014

Le spectre de la famine globalisée hante le monde

Le sentiment général du danger que représente la faim galopante nourrit, de nos jours, des formes horribles de lutte dont le but est d’obtenir une part des miettes. Il permet aux forces hégémoniques d’enrôler, parmi la jeunesse désœuvrée et privée de tout horizon ouvert à la vie, des armées de «briseurs de révolutions»! 

Le genre humain n’a jamais été si proche du danger de l’extermination massive comme il l’est actuellement. La possession par les hommes d’une quantité d’armes nucléaires suffisante pour détruire la vie sur terre des milliers de fois et l’une des sources du danger. Mais elle n’est pas la plus dangereuse, car il existe des chances de contenir, d’une façon ou d’autre, la guerre nucléaire. 

Cependant, le danger qui semble ne pas susciter une véritable peur et, par conséquent, inciter les hommes à agir pour l’affronter est celui du danger de mourir de faim. En fait, ce danger ne semble pas prêt à être contenu dans le cadre des modes de vie qui prospèrent sous la civilisation en vigueur. 

Il est vrai qu’on entend quotidiennement beaucoup de bruit au sujet du tarissement croissant des sources de la nourriture, tarissement qui s’ajoute à la pollution pour détruire l’eau et l’oxygène. Mais aussi pour martyriser les terres agricoles sous les coups de la désertification, de la hausse du niveau des mers, et de l’usage des moyens «scientifiques modernes» dans l’agriculture. Pourtant, ce bruit ne s’accompagne pas d’une action efficace et responsable pour faire face à ce problème. 

Tout à fait au contraire. Ce danger devient une opportunité pour l’investissement et le gain. Et en même temps pour pousser davantage l’humanité vers l’avenir néfaste. Un seul exemple : Le gigantesque développement des industries agro-alimentaires qui constituent d’ores et déjà la source exclusive de la nourriture d’au moins 85 % des habitants de la planète. 

On sait que ces industries requièrent de fortes capacités financières, scientifiques et techniques du genre qui n’est à la disposition de l’agriculteur qui, aux Etats-Unis, produit de la nourriture pour 30 mille personnes, ou en Europe, qui la produit pour 12 mille.

De la sorte, ces industries mettent la majorité écrasante des hommes en dehors de toute participation à la production de la nourriture. En raison de leur entassement -par millions et dizaines de millions- dans des mégapoles dont les subsistances leur arrivent d’endroits qui se trouvent à des centaines ou des milliers de kilomètres. Cela ne doit-il pas inciter à réfléchir au sujet de ce que peuvent devenir, au cas où, pour une raison ou une autre, ne sont plus approvisionnés quotidiennement en nourriture et en eau, les habitants de Tokyo (35 millions d’âmes), de New York (20 millions) du Caire (25 millions) ou même dans le plus petit village qui n’a plus d’agriculture traditionnelle?

Si, dans les conditions de la hausse permanente des prix et de l’accroissement rapide du nombre de ceux dont les revenus se limitent à un dollar par jour, les industries agro-alimentaires procurent une protection contre le fait de mourir de faim à la minorité en mesure de pouvoir payer leurs produits, elles les rapprochent de la mort par d’autres voies. En effet, l’obésité frappe 25 % des habitants des Etats-Unis et une plus forte proportion parmi les populations du Golfe. De leurs côté, les maladies du cœur font rage de nos jours pour des raisons dont certaines sont dues à cette nourriture. 
Dans les deux cas, il est d’ores et déjà connu que l’élite mondiale dite «Maître du Monde» en est arrivée à mettre la grande majorité des hommes entre deux choix: Mourir de faim (40 millions de personnes en meurent chaque année et le chiffre progresse en permanence), ou mourir sous l’effet des poisons que contiennent la nourriture industrialisée. 

Mais pourquoi cette élite s’acharne-t-elle à vouloir créer cette situation? C’est la hantise de l’accroissement de la reproduction humaine et la diminution des ressources, entre autres, alimentaires. Cette hantise est à l’origine des appels qui, depuis quelques décennies, prônent le «planning familial» et notamment la réduction de la reproduction pour prendre, de nos jours, la forme d’un projet soutenu par des politiques et personnalités influentes, surtout aux Etats-Unis, et visant à réduire les populations sur la planète à 500 millions âmes. 

Avec ce projet, le monde d’aujourd’hui n’est plus à l’heure des problématiques traditionnelles que représentaient le colonialisme, l’esclavagisme ou le pillage des biens des peuples. Il doit d’ores et déjà faire face à une nouvelle problématique qu’est ce projet d’extermination universelle. 

En vérité, ce projet est en train de réaliser, dans le monde d’aujourd’hui, des succès foudroyants grâce aux manipulations génératrices de guerres, de crises financières et sociales, de désastres climatiques et leurs répercussions destructrices au niveau de la «sécurité alimentaire»…

Ceci étant, l’action de la grande majorité des humains visant à «promouvoir leurs situations» à partir de la lutte et des révolutions du genre traditionnel est vouée à l’échec. Plus encore, l’élite mondiale en est arrivée même à mettre les luttes et les révolutions traditionnelles, ainsi que les slogans de liberté, de démocratie, des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, des handicapés et des animaux au service de son plan d’extermination.

Il est vrai qu’un important front mondial prouve aujourd’hui sa capacité d’affronter les traditionnels projets d’hégémonie dirigés par les Etats-Unis et leurs alliés. Mais l’affaiblissement de l’Etat américain et de la majorité écrasante des autres Etats face aux nouvelles formes de pouvoir que représentent les institutions financières et les firmes multinationales, et en premier lieu celles qui contrôlent la nourriture et les sources de la nourriture, requiert de nouvelles formes de lutte. 

Le sentiment de plus en plus général de ce danger qu’est la faim nourrit de nos jours des formes horribles de lutte dont le but est d’obtenir une part des miettes. Ceci explique la facilité avec laquelle les forces du mal enrôlent des armées de « briseurs de révolutions » parmi les millions de désœuvrés privés de tout horizon ouvert à la vie. Ce fait troublant a de tout temps entravé la marche de la libération des hommes. Pourtant, il ne doit pas écarter la possibilité de lancer des luttes en mesure de faire face à ce nouveau et universel génocide… Se diriger sérieusement et fermement vers l’indépendance alimentaire, au niveau des individus, des groupes et des nations! 

Source: french.alahednews

Le National Emancipé 2014

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