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30 avr. 2014

285 extrémistes français en Syrie, dévoile Cazeneuve

Devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé mercredi que 120 candidats au «djihad» sont actuellement en transit entre la France et la Syrie.

M. Cazeneuve était mercredi matin devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur présentait aux parlementaires son plan de lutte contre les «filières djihadistes», annoncé la semaine dernière. 

À cette occasion, il a exposé plusieurs chiffres qui révèlent l'importance du phénomène. Selon lui, 285 ressortissants français se trouvent actuellement sur le territoire syrien. L'évolution de ce chiffre sur le long terme inquiète Bernard Cazeneuve. Le nombre de combattants a connu une nette augmentation avec une hausse de 75 % en l'espace de quelques mois. Ainsi, 120 candidats au «djihad» sont actuellement en transit entre la France et la Syrie, précise le ministre. Une centaine de combattants sont pour leur part revenus dans l'Hexagone alors que 25 extrémistes français ont péri depuis le début des combats en Syrie.

Plan Cazeneuve

Pour enrayer ce phénomène, M. Cazeneuve a présenté la semaine dernière une quinzaine de mesures, promettant une mise en place rapide. La principale d'entre elle est déjà effective. Les Français qui souhaitent signaler un «candidat au djihad» disposent depuis mardi d'un numéro vert, le 0 800 005 696, pour prévenir les autorités. Ce numéro est destiné aux familles. L'objectif est «qu'un dispositif soit mobilisé pour éviter qu'un départ se produise quand des familles sentent que l'un des leurs est en train de basculer», a expliqué mercredi sur France 2 le ministre.

Au bout de la ligne, les hommes du Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation répondent de 9 heures à 17 heures, cinq jours sur sept. Un formulaire de signalement est également en ligne depuis la fin de la semaine dernière. Une fois traitée, l'information sera transmise aux préfets concernés. À ces derniers, ensuite, de mobiliser les moyens de l'État pour accompagner la famille concernée. Ce dispositif laisse de nombreux experts sceptiques. «Dans la plupart des cas, les familles n'ont rien vu. Il ne suffit pas qu'un mineur ou qu'un jeune adulte se laisse pousser la barbe ou arrête de boire de l'alcool. Aujourd'hui, plus aucun terroriste un peu malin ne porte la barbe», explique une source proche du renseignement à l'AFP. 

Réunion à Bruxelles

En plus de ce volet préventif, la place Beauvau souhaite également inscrire le nom de candidats au «djihad» sur le système d'information Schengen et sur le fichier des personnes recherchées, faire passer les interceptions de sécurité de 10 jours à un mois, que des enquêteurs puissent aller sur le net de «façon anonyme» pour entrer sur les réseaux et les démanteler. Le ministre de l'Intérieur doit encore préciser dans le détail les modalités d'application de ces mesures. 

L'agenda de Bernard Cazeneuve s'annonce donc chargé. Il est attendu ce mercredi après-midi à Londres pour y rencontrer ses homologues britannique, belge et allemand. Ils doivent préparer une grande réunion sur le sujet qui doit se tenir la semaine prochaine à Bruxelles.

Source: Le Figaro et french.alahednews.com

Le National Emancipé 2014

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