Hassan Rohani et Vladimir Poutine, le 13 septembre à Bichkek. |
Enhardi par ses succès diplomatiques dans la crise syrienne, le président russe, Vladimir Poutine, est passé à l'offensive sur le front iranien, l'autre carte maîtresse de son nouveau jeu de dominos régional.
Le maître du Kremlin joue la montre pour s'imposer comme l'intermédiaire obligé de l'Occident dans la résolution du problème du nucléaire iranien, qualifié par le président américain, Barack Obama, de "bien plus important pour nous que celui des armes chimiques".
A quelques jours de l'ouverture de l'assemblée générale des Nations unies à New York, Vladimir Poutine tenait à être le premier chef d'Etat à s'entretenir avec le nouveau président iranien Hassan Rohani, apparemment plus enclin au compromis que son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, afin de réduire le poids des sanctions internationales sur son pays.