Comme me l’a raconté, en 1999, Milovan Drecun, alors correspondant de guerre, pour lui le début des bombardements n’a pas été une surprise. Deux semaines avant l’opération ‘Ange de Paix’, il s’est rendu au Kosovo en tant que correspondant pour la chaine d’Etat serbe RTS.
« Le 24 mars, j’étais à Pristina. Et à 20h, quand l’aviation a commencé à bombarder le Kosovo, j’étais dans la rue. A ce moment-là, un premier missile s’est dirigé vers la base militaire de Pristina. Les bombardements ont détruit l’aérodrome ‘Staline’. Nous ne savons pas depuis lors quels armements ont été utilisés contre nous. Cette information n’est diffusée nulle part, et à Bruxelles, personne ne dit rien à ce sujet. Le commandement américain s’est bien tenu alors d’informer la communauté internationale sur les ‘tomahawks’, les bombes à implosion et à fragmentation, qu’ils ont largué pendant près de trois mois sur la tête de la population locale, mais aussi sur le complexe industriel et stratégique ».
« Le 24 mars, j’étais à Pristina. Et à 20h, quand l’aviation a commencé à bombarder le Kosovo, j’étais dans la rue. A ce moment-là, un premier missile s’est dirigé vers la base militaire de Pristina. Les bombardements ont détruit l’aérodrome ‘Staline’. Nous ne savons pas depuis lors quels armements ont été utilisés contre nous. Cette information n’est diffusée nulle part, et à Bruxelles, personne ne dit rien à ce sujet. Le commandement américain s’est bien tenu alors d’informer la communauté internationale sur les ‘tomahawks’, les bombes à implosion et à fragmentation, qu’ils ont largué pendant près de trois mois sur la tête de la population locale, mais aussi sur le complexe industriel et stratégique ».