Un rescapé du quartier aleppin cheikh Maksoud, où l’imam de la mosquée septuagénaire, cheikh Hassan Seifeddine a été décapité, et trainé dans les rues, et sa tête a été perché sur le minaret raconte les dernières minutes de cet éminent religieux.
Se présentant pour le site Arabi-Press, sous son sobriquet, Abou Ali, sans révéler toute son identité, il raconte avoir lui-même été enlevé du quartier qu'il habite, à l’aube du vendredi dernier. Pour la seule raison qu’il est alaouite, il a été tabassé par cinq miliciens et était sur le point d'être égorgé.
Emmené au siège des miliciens, à proximité du fleuve Qweik, ( au bord duquel un massacre de 80 syriennes avait été découvert le mois de janvier dernier), c’est là-bas qu’il a rencontré aussi bien cheikh Safieddine que le directeur de l’hôpital Al-Mahabba (L’amour), Dr. Walid Abdel-Nour, et des dizaines d’autres syriens, appartenant à différentes communautés. Ils étaient entourés par des centaines de miliciens.