Les abus commis par les forces d’occupation en Allemagne atteignirent des extrémités si bestiales que diverses personnes dans la structure de commandement alliée s’y opposèrent – ou tentèrent de s’y opposer. (…) Lindbergh a raconté que les soldats américains jetaient au feu les restes de leurs repas pour qu’ils ne soient pas récupérés par les [prisonniers] allemands affamés qui se trouvaient près des barils servant de poubelles.
Il écrivit aussi :
« Dans notre pays, la presse publie des articles racontant comment nous avons ‘libéré’ les peuples opprimés. Ici, nos soldats utilisent le mot ‘libérer’ pour décrire la manière dont ils se livrent au pillage. Tout ce qu’ils prennent dans une maison allemande, tout ce qu’ils prennent à un Allemand est ‘libéré’ dans le jargon de nos troupes. Les caméras Leica sont libérées, la nourriture, les œuvres d’art, les vêtements sont libérés. Un soldat qui viole une fille allemande fait ça pour la ‘libérer’. Il y a des enfants allemands qui nous regardent manger… nos maudits règlements nous interdisent de leur donner quoi que ce soit à manger. Je me souviens du soldat Barnes, qui fut arrêté pour avoir donné une barre de chocolat à une petite fille en haillons. C’est difficile de regarder ces enfants en face. J’ai honte. Honte de moi-même, de mon peuple, quand je mange et que je regarde ces enfants. Comment avons-nous pu devenir aussi inhumains ? »
Il écrivit aussi :
« Dans notre pays, la presse publie des articles racontant comment nous avons ‘libéré’ les peuples opprimés. Ici, nos soldats utilisent le mot ‘libérer’ pour décrire la manière dont ils se livrent au pillage. Tout ce qu’ils prennent dans une maison allemande, tout ce qu’ils prennent à un Allemand est ‘libéré’ dans le jargon de nos troupes. Les caméras Leica sont libérées, la nourriture, les œuvres d’art, les vêtements sont libérés. Un soldat qui viole une fille allemande fait ça pour la ‘libérer’. Il y a des enfants allemands qui nous regardent manger… nos maudits règlements nous interdisent de leur donner quoi que ce soit à manger. Je me souviens du soldat Barnes, qui fut arrêté pour avoir donné une barre de chocolat à une petite fille en haillons. C’est difficile de regarder ces enfants en face. J’ai honte. Honte de moi-même, de mon peuple, quand je mange et que je regarde ces enfants. Comment avons-nous pu devenir aussi inhumains ? »