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26 nov. 2013

(PSF) - Nucléaire iranien : L'étranger dictera t'il ses droits au peuple perse?

Victor Ferrand (Bureau exécutif) - Accusé par les états les plus belliqueux de préparer le massacre des peuples occidentaux, l'Iran rencontre une opposition des grandes puissances occidentales et de ses vassaux, contre ses progrès dans le domaine du nucléaire civil qui constitue pourtant, malgré ses défauts, la première source d'énergie en France.

Dans l'état d'esprit des chefs d'états et des ministres successifs, on retrouve toujours les arguments habituels du type "l'Iran n'est pas une démocratie"... ,
"ils ne doivent pas détenir l'arme nucléaire"... , ou bien encore par les traductions déformées des discours de l'ex chef d'état iranien, sans parler des "Chutzpah" israéliennes de Netanyahu "Je pense que si les Iraniens étaient libres, ils porteraient des jeans et écouteraient de la musique occidentale." . Ces propos peuvent sembler assez surprenants quand ils sont tenus par l'oligarchie de pays ayant déjà utilisé des bombes nucléaires sur les populations civiles. Des armes chimiques dont les effet secondaires se font sentir depuis des décennies. Ayant, avec leurs alliés, fait coulé bien plus de sang que ceux qui aujourd'hui sont présentés comme les "pires criminels" de l'histoire. Rappelons que "Le Monde", journal ayant relayé la citation déformée de Mahmoud Ahmadinejad, présentait la première frappe nucléaire au Japon comme une "révolution scientifique".

L'Iran ne souhaite pas voir les puissances étrangères lui dicter sa conduite. Et pour cause, car si les mondialistes refusent à un autre le droit à une énergie (et même éventuellement à une force de frappe) que lui même reconnait posséder, ce n'est que dans l'espoir de se réserver le droit de conserver une relative puissance dominatrice vis-à-vis de ceux qui voudraient l'obtenir.

Victor Ferrand
Bureau Exécutif du Parti Solidaire Français

Source: PSF

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