Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

24 nov. 2013

Nucléaire: les négociations vers un accord s’intensifient, Téhéran s’oppose à toute «demande excessive» le privant de ses droits

C'est un nouveau round de négociations qui pourrait aboutir à un accord. Les diplomates de l'Iran et du groupe des «5+1» (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) discutent ce week-end à Genève des conditions d'un «deal» sur le programme nucléaire iranien.

Les chefs de la diplomatie de six grandes puissances se sont retrouvés à Genève samedi pour peser de tout leur poids dans la dernière ligne droite des discussions avec Téhéran et obtenir un accord d'étape sur le programme nucléaire iranien, après dix années de vaines tentatives.

Tous les ministres occidentaux mobilisés

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, peu de temps après son arrivée, s'est entretenu avec la négociatrice mandatée par les grandes puissances, la diplomate en chef de l'Union Européenne Catherine Ashton. Il a ensuite rencontré son homologue français Laurent Fabius qui a répété qu'il souhaitait «un accord solide» et qu'il était venu «pour y travailler».
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, qui a rencontré à Genève vendredi soir le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif, a souligné que «pour la première fois depuis de nombreuses années, le (groupe) 5+1 avait une vraie chance d'arriver à un accord», dans des propos rapportés samedi par son ministère.
William Hague, le secrétaire au Foreign Office, a également souligné samedi combien les négociations «restent difficiles».

Téhéran contre toute demande excessive

De son côté, l'Iran a manifesté son opposition à toute «demande excessive» le privant de ses droits nucléaires dans les négociations.
«Les négociations sont entrées dans une phase très difficile et les négociateurs iraniens insistent sur les droits de notre pays. Nous ne sommes pas prêts à accepter un accord qui porte atteinte aux droits et intérêts de l'Iran», a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif à la télévision d'Etat. «Nous nous opposerons à toute demande excessive», a-t-il dit.
«L'enrichissement d'uranium doit faire partie de tout accord (...) Nous assurons la population que l'enrichissement ne s'arrêtera jamais», a ajouté M. Zarif.
M. Zarif a en outre souligné qu'il était encore «trop tôt pour préjuger» des résultats des négociations, alors que sont arrivés samedi à Genève les ministres des Affaires étrangères du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) pour peser de tout leur poids dans la dernière ligne droite des discussions.
«Leur présence montre qu'on est arrivé à un stade où la présence des ministres est nécessaire (...) et que les négociations sont sérieuses. J'espère qu'ils feront preuve de bonne volonté», a-t-il conclu.

Deux à trois points qui coincent

De son côté, le chef des négociateurs iraniens Abbas Araghchi a écrit sur son compte Twitter qu'il espérait que ces ministres des Affaires étrangères étaient «prêts à prendre des décisions difficiles» en qualifiant les négociations «de très difficiles et épuisantes».
«Deux ou trois points de divergences persistent, mais les deux parties se sont rapprochées d'un accord. Il faut voir si nous pouvons régler les différences», a-t-il déclaré samedi selon l'agence Fars
Pour sa part, le président iranien Hassan Rohani a déclaré samedi que son gouvernement «voulait régler la question nucléaire dans le cadre des règles internationales».
«Il n'y a aucun doute que l'Iran ne cherche pas et ne cherchera pas à obtenir des armes de destruction massives», a-t-il ajouté en recevant l'adjoint du Premier ministre russe Dmitry Rogozin, en charge des affaires de défense et spatiales, qui effectue une visite surprise à Téhéran.

Source : agences 


Aucun commentaire: